Plusieurs endroits considérés comme parkings publics dans la ville de Bukavu exposent les passagers à des risques permanents d’accidents.
En effet, ces endroits sont des espaces ouverts et non aménagés.
C’est notamment le parking des véhicules qui se rendent à Ciriri à partir de la place de l’indépendance, les parkings de Kamagema à Panzi et Essence Major Vangu dans la commune d’Ibanda.
Dans la commune de Kadutu, il y a lieu de citer le parking situé au rond-point carrefour pour les véhicules en partance pour ONL Janda et à Ciriri ainsi que le parking érigé vers la place Vandom pour les véhicules qui se rendent à Nyawera et d’autres à Burhinyi dans le territoire de Mwenga.
Dans la commune de Bagira, les parkings qui exposent les habitants sont ceux placés vers l’hôpital Dr Rau de Chiriri pour les véhicules qui descendent à la place de l’indépendance et ceux qui se rendent à Walungu.
Au niveau de tous ces parkings, il s’observe un désordre qui ne dit pas son nom. En effet, des piétons, des vendeurs ambulants, les vendeurs qui étalent leurs marchandises aux abords de la chaussée, les véhicules et motos se disputent la chaussée ou alors un petit espace réservé aux piétons.
Plusieurs analystes font observer le fait que dans l’hypothèse d’un véhicule qui perd son système de freinage et qui finit sa course dans pareils endroits, les morts pourraient se compter par centaines.
D’ailleurs, rappellent nos sources, des faits similaires se sont déjà produits par deux fois au niveau de Kamagema lorsqu’un camion en provenance de Nyangezi avait provoqué la mort des dizaines de personnes et des blessés.
Pour la mairie de Bukavu, des réflexions sont encours pour trouver des solutions pour certains de ces endroits à l’instar de la place de l’indépendance, de l’Essence Major Vangu et de Kamagema dans la commune d’Ibanda.
Le porte-parole de la mairie de Bukavu Me Célestin Bahati appelle également au concours de tous pour y arriver.
Par ailleurs, explique Me Célestin Bahati, des sanctions seront infligées contre tout agent de l’ordre qui encourage les marchés pirates en percevant des subsides auprès des vendeurs et vendeuses.
Il rappelle que la sécurité publique est une affaire de tous les acteurs et la population doit en prendre conscience avant toute intervention de l’autorité.