Plusieurs habitations sont menacées de disparition au quartier NYAKAVOGO principalement sur le versant du terrain de Nyakavogo dans la commune de Bagira et une partie des avenues Lurhonda et Mulege en territoire de Kabare.
Les endroits le plus exposés aux risques sont le lycée NYAKAVOGO, le terrain de football papa DIBALA, l’institut sainte famille ainsi que le tronçon routier allant du rond-point au quartier D jusqu’au terrain de football papa DIBALA en passant par le lycée Nyakavogo dans l’avenue Kunda en commune Bagira.
Selon le constat dressé sur place, les murs de certaines salles des classes du Lycée NYAKAVOGO sont fissurés et présentent un danger d’écroulement. Cette situation a poussé les élèves à abandonner certaines de ces classes pour occuper des bâtiments jadis réservés aux laboratoires pour certaines sections comme l’hôtesse d’accueil et les sciences exactes.
Des maisons fissurées sont également visibles dans les avenues Luronda et Mulege suite aux éboulements. Le même constat fait état d’un sol argileux présentant des cassures à plusieurs endroits et visiblement prêt à céder à tout moment.
Toujours au Lycée Nyakavogo, un bâtiment datant de moins de 3 ans construit par le Fonds Social de la République n’a pas résisté. Il en ressort que ledit bâtiment est sous menaces et fissuré dans presque tous ses compartiments.
Les habitants rencontrés sur place croient savoir que ces éboulements seraient dus aux activités d’extraction des pierres dans la rivière Nyamuhinga. Il s’agit des carrières qui constituaient la principale protection et maintenance du sol et par ricochet les maisons et parcelles avoisinantes.
En plus des fissures visibles telles que décrit ci-haut, plusieurs autres dégâts sont déjà enregistrés. C’est notamment la destruction du pont reliant le village Mulege a celui de Lurhonda mais aussi la destruction du tronçon routier qui conduit vers le terrain et le Lycée Nyakavogo au point qu’un véhicule ne peut plus s’y rendre.
Gilbert MIGABO, l’un des habitants rencontrés sur place appelle à la vigilance de la population et les autorités à prendre au sérieux cette question afin de prévenir le danger qui peuvent surgir dans l’avenir.
Ce dernier invite par ailleurs les habitants de la contrée à régulièrement initier des travaux communautaires en plaçant notamment placer les antis érosifs et les autorités à s’impliquer afin de prévenir le pire dans cette partie de la commune de Bagira.
Sarive K. & Francisca M.