Les participants à la formation des para-juristes organisées par la clinique juridique de la fondation Panzi s’engagent à vulgariser les textes qui mettent l’accent sur les droits de la femme, restituer les acquis de la formation à la base et les appliquer dans leur travail de tous les jours. Ils ont pris cet engagement à l’issue de la formation de cinq jours organisée à leur intention sur les techniques d’accompagnement des victimes de violences sexuelles et dont la clôture est intervenue samedi 25 mars dernier.
Les participants à cette formation disent être satisfaits de la matière apprise au cours de la formation. Selon eux, les matières apprises vont leur permettre d’améliorer la qualité du travail qu’ils offrent aux populations locales a fait savoir Lulihoshi Jacques, un des participants venus du Territoire d’Idjwi.
Les participants recommandent aux organisateurs de multiplier ce genre de formations, de les étendre dans tous les territoires et au niveau d’autres structures afin de mieux travailler au profit des victimes de violences sexuelles. Ils appellent également les autorités à poursuivre et punir les auteurs des violences sexuelles.
La consultante à la clinique juridique de la fondation Panzi Me Adèle BISHARWA appelle ces para juristes à dénoncer tous le cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre dans leur milieux respectif.
Les participants sont venus de différents territoires de la province notamment Idjwi, Mwenga, Walungu et de la ville de Bukavu.
La formation a été organisée avec le financement de la fondation Denis MUKWEGE et Post code.