Cinq présumés bandits impliqués dans presque toutes les attaques criminelles dans la ville de Bukavu depuis de début de l’année 2018 viennent d’être présentés à la presse par le commissaire provincial de la police le Général Louis Segond KARAWA.
C’était au cours d’un point de presse tenu au commissariat de la PNC/Sud-Kivu situé à Labote en commune d’Ibanda ce lundi 5 mars 2018.
Selon le général Louis Segond KARAWA, il s’agit des personnes impliquées dans six attaques criminelles.
C’est le cas de la tentative de braquage dans le guichet de la COOPEC CAHI à Nguba en date du 12 janvier, l’attaque du 20 janvier dans l’alimentation EXODUS à Nguba ainsi que celle du 25 janvier contre les cambistes en face de la société KOTECHA.
A en croire Louis Segond KARAWA, ils seraient également impliqués dans les attaques du 15 février contre un changeur de monnaie sur avenue industrielle et le même jour à l’endroit dit feu vert à Nguba ainsi que l’attaque contre la société BRALIMA le 12 février sur avenue Industrielle.
« Après plusieurs semaines d’investigation, nos services de renseignement ont mis la main sur six personnes qui font partie d’une bande des criminels opérant depuis le début du mois de janvier 2018 dans la ville de Bukavu…
L’un d’eux a été arrêté à Goma au Nord-Kivu grâce à la collaboration entre la police et l’armée sur place. Ce dernier Théoneste KALENGA a été présenté comme l’auteur intellectuel de toutes ces attaques…
D’autres comme SAIDI, JUHUDI FIKIRI, BORA BIANI et Dady KIMBERLEY ont joué chacun un rôle à tel autre niveau dans la commission de ces attaques. Nous laissons à la justice soit de les condamner soit de les disculper car ils jouissent de la présomption d’innocence… » explique le général KARAWA.
En plus de ces cinq, le commissaire provincial de la police fait savoir qu’une autre femme est aux arrêts dans cette affaire. C’est cette dernière qui va aider les services de renseignement à remonter la filière d’autres criminels qui sont en fuite, ajoute Louis Segond KARAWA.
« Ces criminels en fuite sont à deux et de nationalité étrangère. Nous les cherchons partout à Bukavu et à Goma mais nous ne les trouvons pas. Nous sommes à leurs trousses et nous espérons que nous y arriverons. Il s’agit d’une criminalité à la fois transnationale et transfrontalière, ce qui rend compliqué les opérations de recherche. Il nous faut activer les mécanismes de coopération régionale en vue de trouver des solutions », explique le numéro UN de la police au Sud-Kivu.
Dans cette même affaire, trois personnes ont été arrêtées un peu plus tôt et transférées à l’auditorat. KARAWA félicite la population pour sa collaboration accrue avec les services de sécurité qui a permis d’atteindre ces résultats.
Selon lui, il y a un moment la population avait du mal à dénoncer les criminels auprès des services de sécurité mais actuellement, cette population a compris et il y a un nouvel élan.