Au total 125 personnes venant de Bukavu et d’ailleurs et de toutes les confessions religieuses ont fait des témoignages sur la personne de Monseigneur Christophe Munzihirwa par devant le tribunal ecclésiastique diocésain.
Les procès verbaux de ces témoignages seront envoyés à Rome ou la procédure de béatification de Christophe Munzihirwa se poursuivra.
Le tribunal ecclésiastique diocésain l’a annoncé ce lundi 29 octobre en clôture de la phase diocésaine du procès de béatification de cet ancien prélat catholique assassiné en 1996.
Selon la composition de ce tribunal, l’enregistrement des témoins a été effectué de 2015 à 2017 et leur audition a été faite jusqu’au mois de septembre de l’année en cours.
C’est au travers cette procédure que 125 témoignages jugés crédibles ont été récoltés auprès des personnes qui ont vu ou vécu avec Munzihirwa.
Dans son mot, le délégué épiscopal du tribunal ecclésiastique de Bukavu, l’abbé Jean Marie Vianney Kitumaini a indiqué que le travail n’a pas été facile car certains témoins étaient éloignés du siège du tribunal et d’autres sont morts avant l’audition.
De son coté, l’archevêque de Bukavu, Mgr Francois Xavier Maroy a exhorté les fidèles à intensifier leurs prières pour l’aboutissement heureux de cette procédure. Il aussi sollicité auprès du maire de la ville que la place Munzihirwa reste sous l’entière disposition de l’archidiocèse de Bukavu.
Cette clôture officielle de la phase diocésaine du procès de béatification de Mgr Munzihirwa a été sanctionnée par la prestation de serment de ceux qui ont eu des charges dans cette cause au sein de ce tribunal.
A cette même occasion, l’abbé Floribert Bashimbe a été nommé par l’archevêque de Bukavu en qualité de porteur de la cause à la phase de Rome ou va se poursuivre le procès de béatification de Mgr Christophe Munzihrwa.
Le point culminant de cette activité a été la messe dite par Monseigneur François Xavier Maroy en la cathédrale Notre Dame de la paix pour honorer la mémoire de Christophe Munzihirwa, 22 ans après sa mort.