Après la délocalisation de 41 ex combattants des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR et 136 dépendants de Walungu vers la ville de Bukavu, le président du bureau de coordination de la société civile demande aux services compétents de prendre des mesures pour leur évacuation dans leur pays d’origine.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo le week-end dernier, Me Patient Bashombe estime que ces ex combattants peuvent constituer toujours une menace pour la population s’ils ne sont pas bien contrôlés.
Il appelle également les forces armées de la République à redoubler d’efforts dans la traque des groupes étrangers et nationaux afin de permettre à la population de vaquer librement à ses activités surtout en cette période électorale.
« … nous nous réjoui de cette opération et nous encourageons les autorités militaires et le gouvernement congolais à travailler avec le DDRRR de la MONUSCO ainsi que le HCR pour permettre à ce que ces combattants rentrent chez eux et qu’ils ne puissent causer des tords au peuple congolais surtout à celui du Sud-Kivu… nous serons encore très très satisfaits si ces gens là ne se volatilisent pas dans la nature parce qu’ils pouvaient encore se constituer en groupuscules qui peuvent déstabiliser la paix et la sécurité dans la province… nous demandons aux FARDC de continuer à traquer tous les groupes armés qu’ils soient nationaux ou étrangers… », plaide Patient Bashombe.
Rappelons que c’est depuis le 20 octobre dernier que la décision de fermeture du camp des réfugiés de Walungu a été prise. L’armée congolaise pour sa part a délocalisé ces ex combattants avec 136 de leurs dépendants le vendredi 23 novembre dernier.
Dans un communiqué rendu public et signé par le porte parole de la 33ème Région Militaire le Major Louis Claude Tshimwanga, l’armée avait précisé avoir pris des dispositions nécessaires pour les sécuriser et éviter leurs divagations.