Face aux contestations et rejets de la taxe sur passagers initiée par le Gouvernement provincial du Sud-Kivu, l’avocat conseil des Etablissements C au profit desquels cette taxe est perçue précise que la loi sur la décentralisation reconnait à la province a droit d’instituer une taxe.
C’est dans ce sens, indique Me Serge Marhegane, qu’un arrêté provincial a été initié pour permettre à la province de maximiser les recettes et bien mettre en œuvre sa politique.
Il précise que l’étape actuelle consiste en la sensibilisation et à la définition des voies et moyens pour la perception de cette taxe.
« … cette politique de partenariat public privé a produit des effets dans d’autres provinces… c’est comme au Nord-Kivu ou on a construit des routes… et c’est comme ça que le Sud-Kivu est en train d’essayer aussi cette politique pour voir comment reconstruire la province à travers cette politique… donc le privé remet une somme d’argent à la province et la province lui donne le pouvoir de percevoir auprès des usagers. Nous sommes d’abord dans une phase se sensibilisation. Nous avons essayé de percevoir cette taxe au niveau des agences mais nous sommes en train de mettre en place d’autres mécanismes pour que lors de la perception de cette taxe que ça ne soit pas vraiment un fardeau… », explique Me Serge Marhegane.
Selon des sources au sein du ministère des transports et voies de communication, l’argent qui sera récolté lors de la perception de cette taxe servira pour le financement des travaux de réhabilitation des routes à Bukavu.