Les routes secondaires de la voirie urbaine dans la ville de Bukavu sont dans un état de délabrement très avancé. Il s’agit des routes qui relient les artères principales à certains quartiers, les quartiers aux ronds points et différentes avenues entre elles.
C’est le cas du tronçon qui va du rond point ISP jusqu’à la Paroisse Mater Dei mais aussi jusque sur avenue Route d’Uvira et le tronçon allant du terrain de l’EDAP ISP jusqu’au rond point quartier Latin dans la commune d’Ibanda.
La même situation est observée sur plusieurs autres avenues comme à partir de Nyawera jusqu’au feu vert en passant par l’avenue Paysage mais aussi à Nguba sur les avenues Tanganyika, du Plateau et à MUhumba, pourtant considérés comme avenues résidentielles.
Toujours dans la commune d’Ibanda, le tronçon allant de la place dite Feu Rouge jusqu’à l’athénée d’Ibanda sur avenue Saio ainsi que celle allant de l’athénée d’Ibanda jusqu’à Nyawera sur avenue Kasai sont comparables un champ de patates douces.
Dans la commune de Bagira, la circulation reste aisée seulement lorsque l’on se retrouve à la place communale alors que sur d’autres routes secondaires, les habitants font face à une sorte de clavaire.
C’est le cas aux quartiers Ciriri, Mulambula, Kasha et Cikonyi ou les habitants semblent oubliés et les routes abandonnées, une situation qui complique la circulation entre les avenues de tous ces quartiers.
Dans la commune de Kadutu, la société civile, les organisations des Droits de l’homme et les mouvements citoyens ne cessent de dénoncer l’état de dégradation de l’endroit dit Basho.
Toujours à Kadutu, un projet de réhabilitation des routes secondaires au moyen des pavés avait commencé mais aujourd’hui, tout est aux arrêts et l’espoir suscité dans le chef des habitants n’aura été que de courte durée.
De même, cela fera bientôt une année que relier la commune d’Ibanda via celle de Kadutu via le site dit chez Kibonge reste impossible, une situation qui amène tous les conducteurs à emprunter une seule direction.
Ajoutons qu’en cette saison sèche, la poussière est devenue un allié avec lequel il faut vivre malgré ses conséquences pour la propreté des maisons et celle de la santé des populations environnantes.
Cette situation pousse les conducteurs des taxis voitures et taxis motos à rouler uniquement sur certaines artères principales qui présentent encore une image semblable à la route, une situation qui crée des embouteillages et des bouchons à tout bout de champ.
Suite au manque de réhabilitation de ces axes routiers, certains habitants ont construit dans leurs emprises profitant de l’inaction des autorités qui observent impuissamment.
Des habitants estiment que si certains de ses axes étaient réhabilités, cela pourrait permettre non seulement de mettre fin à ces embouteillages sur les artères principales mais aussi contribuer à donner une bonne image à la ville de Bukavu.