L’humanité célèbre le 21 septembre de chaque année, la journée internationale de la paix. Cette journée a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1981.
Cette journée est dédiée à la paix et particulièrement à l’absence de guerre, qui doit se manifester par un cessez-le-feu dans les zones de combat pendant au moins 24 heures. Le theme retenu cette année par les Nations Unies c’est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ».
Si aucune manifestation officielle n’a été organisée dans la province du Sud-Kivu, il y a lieu néanmoins de préciser que cette journée est célébrée dans un contexte particulier en province et sur l’ensemble de la partie Est de la RDC.
Pour le Sud-Kivu, la situation humanitaire des déplacés continue de s’empirer pendant que leur nombre ne cesse d’augmenter surtout avec les opérations conjointes actuellement en cours entre les FARDC et les forces burundaises contre les forces négatives dans le cadre de la mutualisation des forces décidée par les pays de l’East African Community EAC.
Pour le Nord-Kivu, cette journée est célébrée pendant que la cité de Bunagana est toujours aux mains des rebelles du M23 et plusieurs populations en déplacement suite à cette situation sont toujours dans la détresse. Il en est de même pour les victimes de la guerre asymétrique imposée par les terroristes ADF dans plusieurs territoires du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Si plusieurs acteurs ont salué le discours du Chef de l’Etat du haut de la tribune des Nations Unies en marge de sa 77ème Assemblée Générale dénonçant le soutien des Pays voisins aux mouvements qui déstabilisent l’Est de la RDC, d’autres voudraient voir plus d’engagement du gouvernement congolais afin d’assurer la sécurité à ses citoyens.
Par Etienne Mulindwa