Le gouvernement congolais est engagé dans la protection de la population après le départ de la Monusco.
Pour matérialiser cela, une feuille de route a été élaborée pour la réussite de la transition et un budget de 56 millions de dollars dont la grande partie proviendra du gouvernement et l’autre des partenaires de la RDC est déjà disponible pour cela.
La précision a été donnée lors d’une conférence de presse organisée vendredi 31 mai 2024 par le Groupe de Coordination des Partenaires, en séjour à Bukavu au Sud-Kivu pour préparer l’après MONUSCO.
A cette occasion, des défis qui peuvent empêcher la réussite de cette transition au Sud-Kivu ont été soulevés.
C’est notamment le manque d’infrastructures routières qui peut empêcher le déploiement des militaires et ou policiers dans les zones jadis occupées par la MONUSCO et le manque d’équipements.
Représentant le gouvernement provincial dans ces assises, le ministre provincial des infrastructures et travaux publics CISSA WANUMBE Gaston a demandé à la population de faire confiance aux forces de l’ordre et à renforcer la collaboration pour la réussite de cette mission.
De son côté, le coordonnateur résident du système des nations unies en RDC Bruno Lemarquis dit reconnaitre les défis auxquels est confrontée la province du Sud-Kivu notamment l’insécurité qui occasionne les déplacements massifs de la population avec un taux de 22% et la violation des droits de l’homme.
Bruno Lemarquis réaffirme néanmoins l’engagement du Groupe de Coordination des Partenaires de soutenir la RDC pour une transition réussie et durable.
Rappelons que le groupe de coordination des partenaires vient de passer cinq jours à Bukavu en train d’évaluer les opportunités et besoins de la population en termes d’appui pour une transition réussie du désengagement de la MONUSCO
Ce groupe est composé d’une vingtaine de partenaires techniques et financiers de la RDC parmi lesquels les chefs de coopérations, le représentant de l’union européenne, de la banque mondiale, de la MONUSCO et des agences et misions des nations unies.
Par Hélène Bujiriri