Au moins cent cinquante véhicules transportant essentiellement des marchandises, les uns en provenance du Maniema pour Bukavu au Sud-Kivu en passant par Misisi et d’autres venant de Bukavu sont bloqués à différents endroits sur la route nationale numéro 5 qui traverse ces deux provinces à partir d’Uvira et Fizi au Sud-Kivu.
Le mauvais état de la route caractérisé par la destruction des ponts dans la plaine de Ruzizi, des trous béants sur la chaussée et la montée des eaux du lac Tanganyika sont les principales causes à la base de ce problème à en croire des transporteurs qui ont alerté la Rédaction de votre Radio.
Au niveau de Mukinja dans le territoire de Fizi, au moins trente véhicules avec des marchandises sont bloqués à cause du mauvais état de la route.
A Kaiseke, toujours en territoire de Fizi c’est presque la même situation où une cinquante véhicules sont embourbés ne sachant plus avancés sur Bukavu les uns et les autres se rendre dans la province du Maniema.
Nos sources indiquent qu’au moins septante autres véhicules avec diverses marchandises en provenance de la province du Maniema pour le Sud-Kivu sont également bloqués au niveau de Maembe dans la province du Maniema.
Kijana Lubasha, l’un des responsables d’une des agences qui fréquentent ce trajet indique que qu’à part les marchandises qui se détériorent, les conducteurs des véhicules et les passagers passent des moments difficiles sur la route exposés aux maladies au regard des mauvaises conditions sur la route.
Il sollicite l’implication des autorités compétentes pour que ce tronçon routier soit inscrit dans le programme d’entretien routier PER2024 du FONER.
Kijana Lubasha ajoute que même à Lubonja, à 30 kilomètres de Misisi et à Lulimba, deux autres bourbiers se sont formés au point que même pour une moto, il faut des manœuvres particulières pour traverser après des longues heures ou une journée entière.
Sur place à Misisi, poursuit notre source, des dépôts peinent à être alimentés. Déjà, les prix des produits ont pris de l’ascenseur sur le marché dans les quelques dépôts disposant encore des marchandises.
Par Etienne Mulindwa