La Synergie des Organisations de la Société Civile en RDC demande à la communauté internationale de prendre des mesures pour contraindre les troupes Rwandaises à quitter le territoire de la RDC et stopper le pillage des ressources du Congo par le Rwanda.
Cette recommandation est contenue dans un communiqué de presse de ces organisations de la société civile dont AETA, ASADHO, CONAFED ET la NSCC, un communiqué consulté jeudi 30 janvier 2025 par la rédaction de Radio Maendeleo.
Dans ce communiqué, ces organisations font observer que l’avancée du M23 et des troupes rwandaises sur le territoire de la RDC est une atteinte grave à la paix dans la sous-région des grands lacs et une menace à la sécurité des civils et de leurs biens.
Ces organisations indiquent que la présence des troupes Rwandaises et des éléments M23 sur le Sol Congolais est à la base de l’aggravation de la crise humanitaire, de la persistance de la violation de la souveraineté et de l’intégrité de la RDC.
Elles dénoncent aussi le recrutement forcé des jeunes par le M23 et les troupes Rwandaises ainsi que les exactions sommaires des personnes qui n’adhèrent pas à leur appel de soutenir l’agression.
Il en est de même de la chasse à l’homme particulièrement des activistes des droits de l’Humains et des journalistes qui ont condamné les violations des droits de l’Homme et les violences sexuelles commises par les parties en conflits.
Dans ce communiqué, la Synergie des organisations de la société civile demande à la communauté internationale de mobiliser les Etats et les organisations internationales pour continuer à soutenir les populations civiles, particulièrement les déplacés de guerre.
Ces organisations signataires demandent la suspension du contrat entre l’Union Européenne et le Rwanda sur les matières premières car ces dernières sont extraires de la RDC et à prendre des sanctions ciblées contre les responsables du M23 et des troupes rwandaises impliquées dans l’agression de la RDC.
Au président de la République, ces organisations de la société civile lui demandent de poursuivre des contacts avec la Cour Pénale Internationale pour qu’elle agisse contre les personnes qui ont commis des crimes relevant de sa compétence à l’Est du Congo.
Par Omeur Mudekereza