Trois personnes grièvement blessées par les flammes, deux maisons gravement atteintes par le feu dont l’hôtel Mulambi Guest House et une partiellement atteinte ; c’est le bilan encore provisoire de l’incendie qui a frappé la station de service des établissements SPACO située non loin de l’hôpital provincial général de référence de Bukavu dans l’avant-midi de mardi 30 juillet 2024.
A ceci s’ajoutent les pompes de ladite station qui ont été calcinées, trois motos qui étaient dans les installations de la station, un camion qui se ravitaillaient en carburant et la maison qui sert de guérite et bureau administratif de la station également réduits en cendres.
Des témoins rencontrés sur place évoquent plusieurs hypothèses en ce qui est des causes de cet incendie. Certains indiquent que le feu s’est produit alors que des véhicules étaient en train de se ravitailler en carburant.
Du coup, un des camions en ravitaillement a explosé. Peu après, les flammes ont atteint les pompes de ravitaillement puis le bâtiment de l’hôtel Mulambi Guest House situé juste en face et un autre bâtiment voisin.
Certains témoins indiquent qu’un des chauffeurs serait en train de fumer une cigarette alors que le camion se ravitailler, d’autres évoquent que le chauffeur aurait répondu à un appel téléphone pendant qu’il était proche de la pompe de ravitaillement.
Le secrétaire du club des pétroliers au Sud-Kivu Urbain Kange indique qu’il est difficile pour l’instant de préciser le bilan mais les enquêtes sont en cours. Signalons qu’en plus des 3 personnes grièvement blessées, une autre a été atteintes d’un traumatisme post chute, apprend-on d’une source proche de l’hôpital provincial général de référence de Bukavu, où elles poursuivent les soins.
Presque tout l’avant-midi de mardi 30 juillet 2024, les activités sont restées paralysées de la place de l’indépendance jusqu’à l’hôpital provincial. Certains jeunes mal intentionnés ont profité de ce flou pour s’introduire dans des boutiques des particuliers où ils ont emporté des biens, regrette la société civile locale.
Par Etienne Mulindwa