Deux personnes ont déjà été kidnappées et retrouvées jetées dans la brousse de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR) entre le mois de mars et mai 2025. En plus de ces cas, plusieurs autres ont déjà été victimes de vols et tortures sur le tronçon allant de la Place de l’Indépendance jusqu’à Karhale dans la commune de Kadutu.
Dans plusieurs alertes parvenues à Radio Maendeleo, il s’agit d’un groupe de personnes non identifiées qui sème terreur et désolation sur le tronçon routier qui mène à l’ISDR et l’autre qui conduit vers l’ISTM Bukavu.
Ces bandits, ajoutent des habitants ayant contacté Radio Maendeleo, ravissent téléphones, argent et d’autres biens de valeur aux personnes rencontrées pendant les heures vespérales.
Le cas le plus récent est survenu dans la nuit du mardi à mercredi 21 mai 2025 lorsqu’une femme d’une cinquantaine d’années a été retrouvée jetée dans la brousse de l’ISDR Bukavu dans un état inconscient.
La victime a été emmenée dans une structure sanitaire située dans les environs avant d’être transférée à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu pour des soins appropriés, précise notre source.
Suite à cette situation, des habitants du quartier Nkafu, Nyakaliba et des personnes qui passent régulièrement à ces endroits plaident pour le renforcement de mesures sécuritaires au profit de la population.
Le communicateur du quartier Nkafu en commune de Kadutu, Prince Birindwa, pour sa part, condamne cette insécurité et appelle la population à dénoncer tout cas suspect. « Nous demandons à nos concitoyens de collaborer avec les forces de l’ordre et de signaler tout mouvement suspect afin de garantir la sécurité de tous », a-t-il déclaré.
Il rappelle que l’année dernière, les autorités communales de l’époque avaient lancé dans le milieu une opération dite Taureau, avec l’objectif de traquer tous les bandits qui insécurisent la population dans cette partie de Bukavu.
Entre août et octobre 2024, 27 présumés bandits avaient été appréhendés et acheminés à la prison centrale de Bukavu, conclut Prince Birindwa.
Par Alain Kabika