Dans une conférence de restitution tenue dans la halle des Grands Lacs de l’Institut français de Bukavu par le Bureau d’Etudes Scientifiques et Techniques BEST, il ressort qu’à Itombwe, le taux de mortalité des femmes est élevé, une faible espérance de vie estimée à 40 ans et très peu de naissances mais aussi un retard de 5 à 10ans par rapport à l’âge d’accès à la scolarité
Cette conférence a porté sur les rapports entre la conservation du massif d’Itombwe, la cohabitation entre les peuples et l’accès à la terre. Le chercheur ont fait savoir les territoires de Fizi, Mwenga et Uvira sont confrontés à plusieurs difficultés liés notamment à l’insécurité, à la cohabitation pacifique des communautés et au développement.
Le professeur Sévérin MUGANGU qui a exposé sur la gestion des problèmes fonciers, affirme que dans une entité ou l’on retrouve plusieurs communautés qui veulent conserver chacune son identité, les conflits fonciers sont inévitables.
Il ajoute que ces conflits sont contre la paix. Le professeur Sévérin MUGANGU préconise entre autres la nationalisation des terres et la mise en place de bonnes procédures pour accéder au sol.
Pour sa part le professeur Bosco MUCUKIWA précise que chaque communauté crée un regroupement, une association ou une Eglise qui ne peut regrouper que ses membres dans l’objectif de conserver une parcelle de pouvoir dans l’un ou l’autre domaine. Il propose que des projets conjoints de cohésion et d’intensifier les activités d’éducation à la paix dans ce secteur.
Les participants sont satisfaits des informations leur fournies. Lun d’eux, Venant RUgusha, demande que les mêmes recherches s’effectuent dans les hauts plateaux de Numbi en territoire de Kalehe ou les problèmes similaires se posent.
Certains chefs d’établissements scolaires foulent aux pieds la décision du ministre provincial de l’EPSP interdisant de renvoyer les élèves pendant la période des examens.