Les femmes aux petits revenus des milieux ruraux et particulièrement celle du territoire de Kabare déplorent la hausse des prix des denrées et autres produits de première nécessité sur le marché pendant que leur pouvoir d’achat ne fait que baisser.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo à l’occasion de la célébration de la journée du 8 Mars, ces femmes affirment qu’elles éprouvent d’énormes difficultés pour assurer la survie de leurs familles.
Bien plus, plusieurs d’entre elles affirment que la célébration de la journée du 8 Mars est passée inaperçue dans leurs entités suite à cette même situation contrairement aux années précédentes.
Alors qu’avec une somme de 5000fc, elles étaient à même de se rendre au marché et trouver de quoi nourrir leurs familles quelle qu’en soit la taille, aujourd’hui cette somme est insignifiante pour se procurer de quoi manger même pour une nuit.
Les femmes des milieux ruraux déplorent le fait que les prix des produits ont pris de l’ascenseur mais à l’opposé, leurs revenus ne font que chuter en même temps que les produits champêtres s’amenuisent.
Ces femmes veulent voir les autorités s’impliquer pour règlementer le prix des denrées alimentaires sur le marché mais aussi penser à l’amélioration du social du peuple congolais.
Signalons que la situation de hausse des prix de divers produits est remarquée sur l’ensemble de la province depuis bientôt près de deux semaines. Si cela a d’abord été remarqué sur le carburant, aujourd’hui presque tous les prix ont galopé.
En effet, un bidon d’huile végétale de 25 litres qui coutait 33 et 35 dollars américains, se négocie entre 47 et 50 dollars, un sac de farine de 25Kg qui coutait 15 à 16 dollars se négocie entre 20 et 23 dollars américains ; une situation décriée par plusieurs consommateurs en province.
Alain KABIKA