Les faitières de la société Civile d’Irhambi-Katana, Bugorhe et Luhihi dénoncent la de destruction continue de la route allant de Katana-Centre vers Birava en passant par l’hôpital FOMULAC Katana dans le territoire de Kabare.
Cette destruction est causée par des camions poids lourd de la cimenterie de Katana qui y passent tous les jours transportant des matériels pour la production du ciment mais dont les responsables ne font rien pour assurer l’entretien.
C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration rendue publique avec copie à Radio Maendeleo.
Les signataires font observer que cette route se trouve dans un état de délabrement avancé et la fragilité du sol ne permet pas qu’elle résiste aux poids lourds. A leur passage, ces poids lourds de la Cimenterie de Katana provoquent des trous béants qui se transforment petit à petit en bourbiers, explique notre source.
Parfois ces camions poids lourds s’embourbent des semaines durant bloquant ainsi tout passage sur une route qui pourtant facilite le transport des malades de toutes les 20 Aires de Santé de la Zone de Santé de Katana vers l’hôpital Général de Référence de la Fomulac Katana.
A plusieurs reprises, les responsables de cette cimenterie ont promis une intervention mais rien n’est fait jusque-là. Emery Murhula de la société civile de Katana et l’un des signataires de cette lettre prévient que des actions de grande envergure seront entamées pour obtenir gain de cause.
Actuellement, suite à cette situation, les ambulances et autres engins ont du mal à atteindre les centres de santé de Luhihi, Izimero, Mushweshwe, Birava, Lugendo, Ishungu, Irambira et Cishugi, précisent nos sources.
Contacté, un des interprètes des chinois qui exploitent actuellement la cimenterie de Katana reconnaît le droit pour les acteurs de s’indigner.
Il ajoute que sa société est en train de faire ce qu’elle peut sur ladite route d’intérêt général en attendant le démarrage du projet de création d’une cimenterie moderne qui inclût l’aménagement de la route qui va de Katana centre à l’usine.
Par Etienne Mulindwa