La société civile d’IBINDJA alerte sur les tracasseries et les menaces de mort dont sont victimes certains habitants du milieu de la part des éléments de la force navale basée à Bukavu et katana.
Dans une lettre adressée au président de l’assemblée provinciale et dont copie nous est parvenue, c’est depuis janvier que ces éléments ravissent des filets à la population du milieu sans raison aucune et exige un montant allant de 50.000 à 150.000fc pour le retirer.
Le président de la société civile d’IBINDJA Nord, NYAKAMIKA BISHABAGO MATENDO fait savoir que ces éléments ont crée leur propre bureau à LUDJO, KABONDE, BIRAVA, SIMENKI et vers le port BISENGIMANA.
Ici ils exigent à chaque pécheur de s’y rendre pour le retrait de ce filet moyennant ce montant et que cela ne doit pas dépasser 24h sinon le filet est vendu.
MATENDO ajoute que cela fait en sorte que certains ont arrêté la pèche pourtant l’unique activité génératrice de revenue à IBINDJA.
Le président de la société civile d’IBINDJA souligne que depuis l’arrêt de l’activité de pêche les enfants du milieu ont abandonné le chemin de l’école et d’autres souffrent de KWACHIORKOR.
Il demande que ces éléments de la force navale soient poursuivis en justice pour répondre de leurs actes et qu’ils versent ces frais jugés illégaux perçus depuis le mois de janvier dans le trésor public.
Joint à ce sujet, le commandant de la base navale de Bukavu, le Colonel Floribert MWEMENA BAYUMINI dit ne pas être au courant de cette plainte de la société civile d’IBINJA.
Il pense que ces acteurs de la société civile devaient lui présenter des preuves afin de se saisir du dossier et punir les militaires s’ils sont auteurs de ces tracasseries.
Cet officier supérieur des FARDC, indique néanmoins que des patrouilles sont régulièrement organisé sur l’axe Birava-Ibinja-Lujo afin de sécuriser les pêcheurs et d’autres usagers du lac Kivu dans cette partie de la province.