Les élèves de l’Institut Miti et ceux de l’Institut Technique Agricole et Vétérinaire ITAV Miti situé dans le groupement de Miti en territoire de Kabare sont appelés à dénoncer tout cas de violences sexuelles ou celles basées sur le genre vécus dans leurs institutions et même leurs milieux de vie.
Ce message est de l’organisation Action d’Espoir ayant son siège à Mudaka au cours d’une séance de sensibilisation organisée sur place dans le cadre de son projet Equité de genre en santé au Sud-Kivu exécuté dans la zone de santé Miti-Murhesa dans le territoire de Kabare.
Laure Mushobekwa, animatrice chez Action d’Espoir fait savoir que cette activité vise à conscientiser la communauté et plus particulièrement les élèves filles et garçons à comprendre le bien-fondé de dénoncer tout cas de violences sexuelles et basées sur le genre afin de mener un combat commun pour leur éradication.
Au cours de cette séance, les élèves dont l’âge varie entre 15 et 24ans ont été édifiés sur les formes de violences sexuelles et celles basées sur le genre et la loi y relative.
« dans le cadre de ce projet, nous avons comme cible les jeunes de 14 à 24 ans que nous aurons à sensibiliser… alors nous sommes parti de la thématique retenue au niveau international et au niveau national en ce qui concerne le mois de la femme pour circonscrire notre message aux jeunes filles et garçons de Miti ici ou nous sommes mais avec un focus sur les viols et violences sexuelles et celles basées sur le genre. Le message c’est de dire aux jeunes, en cette journée, que lorsqu’il y a des violences qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles ou celles basées sur le genre, il n’est pas bon de rester sans rien dire. Il faut dénoncer auprès des instances habilitées ou même auprès d’un adulte responsable. Particulièrement en cas de violences sexuelles, il faut dénoncer et se diriger vers le centre de santé le plus proche pour la prise en charge », a insisté Laure Mushobekwa.
Plus de 200 élèves ont pris part à cette activité organisée également dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme avec l’appui de Memisa Belgique.
Tout en remerciant les organisateurs de cette activité, ces élèves ont eu l’occasion de poser des questions sur les formes de violences sexuelles, les mécanismes de dénonciation, la sécurité des dénonciateurs, les conséquences, les mécanismes de réparation et sanctions mais aussi de parler de leurs expériences.