La société civile sous noyau de Mudaka en territoire de Kabare dénonce le détournement des tuyaux destinés pour alimenter en eau potable les Villages Cibumbiro, Cirhogole, Cinjoma, Kashungurhi et Kalambo par l’ASssociation des Usagers du Réseau d’Eau Potable ASUREP.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo, Vendredi 15 Mai 2020, cette structure citoyenne signale que ces gros tuyaux, 54 au total, ont disparu du dépôt de Chirhogole où ils étaient entreposés.
Actuellement, rien n’est visible sur le terrain alors que la société attend trop de ce projet.
Tout en demandant aux responsables de l’Organisation ASUREP de fournir des explications sur la destination de ces tuyaux, la société civile de Mudaka leur demande également de lui fournir des explications sur l’évolution des travaux.
« c’est un projet tant attendu par la population. Tous les tuyaux sont perdus on ne sait pas par quelle voie. La population veut toujours des explications sur l’évolution du projet mais sans succès. Cette période est très difficile. La population a vraiment besoin de l’eau. Nous demandons à l’organisation ASUREP de restituer les tuyaux et échanger avec la société civile sur l’évolution des travaux. Nous avons besoin de l’eau », martèle Samuel Mulemangabo.
Contacté à ce sujet, le président du conseil d’administration d’ASUREP Gérard Mweze, rejette en bloc les accusations portées contre son organisation. Il ajoute que ces tuyaux, 32 selon lui, sont gardés à la chapelle catholique de Chirogole.
Notre source rassure les habitants de Mudaka de la reprise des travaux d’adduction d’eau potable dans leur entité pour la semaine du 18 Mai 2020.
« les tuyaux nous les avons déposés dans notre local situé dans le Village Chirogole. Le projet évolue bien. On a récemment été avec nos partenaires et ils ont constaté que les tuyaux sont là. D’ici peu, nous reprenons avec les travaux d’adduction. J’assume que nous reprenons les travaux en début de la semaine du 18 mai », précise-t-il.
Signalons que ces travaux sont financés par l’organisation ENABEL, a en croire notre source.
Alain Kabika.