Plusieurs enfants n’ont toujours pas repris le chemin de l’école dans le groupement d’IRHAMBI KATANA en territoire de KABARE suite à la situation sécuritaire toujours non rassurante dans plusieurs villages de cette partie du Sud-Kivu.
Des informations recoupées par Radio Maendeleo et confirmées par des leaders de la place indiquent que plusieurs parents continuent à garder leurs enfants à la maison par crainte de probables représailles et/ou attaques dans leurs villages respectifs.
Ne sachant comment s’occuper en cette période, plusieurs de ces enfants en âge de scolarisation se sont dirigés dans le carré minier situé dans le village LOMERA groupement de LUHIHI en territoire de Kabare.
Ici, ces enfants sont soumis à des lourds travaux notamment le transport des sacs remplis de sables du lieu d’extraction vers le Lac-Kivu pour le lavage dans l’espoir d’y extraire de l’or ou ses dérivés.
D’autres par contre sont exploités de diverses manières notamment dans les restaurants et maisons de vente des bières alors que d’autres encore exercent des activités de commerce ambulant autour de ce carré minier.
Par ailleurs, des enseignants de cette partie du territoire de Kabare payés via les banques ne parviennent pas à les percevoir. A ce jour, indiquent-ils, nombreux d’entre eux sont surendettés et ne parviennent pas à répondre à leurs besoins et ceux de leurs familles.
L’absence des frais de fonctionnement provoque un disfonctionnement dans plusieurs écoles autant publiques que privées qui ne parviennent même plus à acheter les matériels nécessaires comme, ne fussent que les craies.
Suite à cette situation, Des enseignants, des responsables d’écoles, les élèves et des acteurs sociaux dans le milieu préconisent la recherche d’une solution urgente au conflit sécuritaire signalé dans l’EST de la RDC afin de permettre un retour à la normale des activités dans la province du Sud-Kivu.
Par Alain Kabika