Les organisations de la société civile sous noyau de Hombo Sud en territoire de Kalehe ainsi que le Nouvelle Dynamique de la Société de ce coin demandent aux autorités territoriales de Kalehe de mettre fin à la confusion qui règne actuellement dans la gestion du poste d’Etat d’encadrement administratif de leur entité.
Ceci est contenu dans une déclaration rendue publique le 8 Mai dernier à l’issue d’une rencontre d’évaluation de la situation administrative et sécuritaire dans leur entité.
Dans cette déclaration, les signataires font observer que depuis un moment il s’observe des permutations désordonnées des chefs de poste d’encadrement administratif dans cinq entités dont Hombo Sud, Bunyakiri, Kalonge, Bushaku 2 et Karasi.
Ceci est observé alors qu’une lettre de l’ancien gouverneur Claude Nyamugabo avait suspendu, depuis 2017, tout mouvement du personnel dans la petite territoriale afin d’y préserver un bon climat de travail.
Les organisations de la société civile de Hombo-Sud démontrent qu’actuellement il se remarque deux chefs de poste qui se disputent la gestion de ces entités, une situation qui crée la confusion dans le chef des habitants qui ne savent plus à qui s’adresser en cas de besoin.
Selon l’esprit de ce document, la situation sécuritaire que traversent déjà toutes ces entités ne permet pas de maintenir pendant plus longtemps cette confusion car les ennemis de la Paix pourraient en profiter pour intoxiquer les uns et les autres.
Notre source appelle le ministre provincial de l’intérieur et l’administrateur du territoire de Kalehe à s’entendre sur les personnes qui doivent gérer telle ou telle autre entité afin de privilégier la paix qui est déjà fragile dans cette partie de la province.
Contacté, l’administrateur du territoire de Kalehe Dédé Mwamba Cibwabwa précise que tous ces chefs de poste se comportent plutôt en rebelle alors qu’ils sont des administratifs qui doivent respecter les décisions de la hiérarchie.
Il fustige le fait que certains d’entre eux sont en train de politiser le dossier qui est pourtant administratif et sont arrivés même à aller forcer les portes des bureaux en voulant s’installer par force.
Dédé Cibwabwa rassure toutefois que le dossier est sous étude et des invitations sont déjà envoyés aux concernés pour qu’ils se présentent au bureau du territoire afin que, dans une réunion, des solutions puissent être définitivement trouvées.