La société civile force vive de Bunyakiri s’oppose à la décision du gouverneur de province réaffectant le docteur Cos KENEMO NDJUNGA comme médecin chef de zone de sante de Bunyakiri dans le territoire de Kalehe.
Dans une déclaration rendue publique avec copie à Radio Maendeleo, cette structure citoyenne dit ne pas comprendre ce médecin peut être reconduit à Bunyakiri pendant qu’il a été contesté par la population en 2015 pour détournement au sein de cette zone de santé.
Parmi les faits lui reprochés, la société civile de Bunyakiri cite le détournement d’un véhicule land cruiser doté par IMC a la zone de santé, le détournement de deux camions de vivres et intrants destinés aux malades de VIH Sida à l’hôpital général de Bunyakiri et le détournement des médicaments destiné à différents centres de santé.
Cette structure citoyenne rappelle que la société civile du territoire de Fizi a rédigé une correspondance en 2022 dénonçant également le détournement par le docteur Cos KENEMO au sein de la zone de santé de Kimbi Lulenge dans le territoire de FIZI lors de son règne entant que médecin chef de zone.
Dans cette correspondance, la société civile de FIZI lui reprochait le détournement de 11.800 litres de carburant laissés par MSF Holland, un entrepôt médical ayant une valeur de 3 millions de dollars et un conteneur des pièces de rechange.
A cet effet, la société civile de Bunyakiri veut que le gouverneur de province puisse revenir sur sa décision en désignant un médecin chef de zone capable de bien travailler pour la communauté.
Déjà, la société civile de Bunyakiri annonce une marche pacifique ce 21 février afin de confirmer son opposition à cette décision. Contacté, le docteur Cos KENEMO parle d’une manipulation des signataires de cette correspondance qui d’ailleurs, argumente-t-il, ne sont pas de la société civile.
Il demande que les signataires présentent les preuves de ce prétendu détournement des biens tel qu’évoqué dans leur correspondance. Le docteur Cos KENEMO précise que tous les biens présentés comme ayant été détournés sont pourtant utilisés à ce jour par les médecins chefs de zone qui lui ont succédé.
Par ailleurs, il estime qu’il s’agit d’un acharnement tout en rappelant que la communauté ne devrait pas mettre à l’esprit le fait qu’un médecin chef d’une quelconque zone de santé soit forcément natif de la zone en question.
Par Hélène Bujiriri