L’accès à l’eau potable reste un défi majeur dans plusieurs parties dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Les quelques sources disponibles ne parviennent pas à couvrir les besoins les plus primordiaux même au sein l’hôpital général de référence de Kalehe et d’autres structures sanitaires.
C’est ce qu’ont fait savoir plusieurs habitants de Kalehe particulièrement Ihusi, Kalehe Centre et villages voisins qui ont pris à l’émission publique organisée dimanche dernier par Radio Maendeleo au terrain Kamirogosa d’Ihusi Centre.
S’exprimant au micro de Radio Maendeleo, des participants plus particulièrement les femmes se sont plaints de voir qu’ils sont obligés de faire recours à l’eau de lac avec beaucoup de conséquences sur le plan sanitaire.
Plusieurs d’entre elles qui accouchent à l’hôpital général comme dans d’autres structures ont des difficultés à répondre aux exigences de leur situation sanitaire en plus d’autres qui n’ont pas la possibilité de mieux répondre à leurs besoins sexo-spécifiques.
D’autres participants ont déclaré détenir les informations selon lesquelles, certaines organisations intervenant dans le secteur Wash restent moins efficaces car préférant réhabiliter des sources qui ne posent pas problème ou bénéficiant déjà d’un financement en ignorant des solutions plus durables.
Pour l’administrateur du territoire de KALEHE Thomas BAKENGA le territoire de Kalehe dispose des potentialités qui, une fois valorisées, peuvent permettre aux habitants de cette partie du Sud-Kivu d’être bien servis.
A la même occasion de cette émission publique, les habitants ont déploré la faible desserte en électricité. Un candidat s’est présenté avec un projet d’électrification en période de la campagne en décembre 2023 mais depuis lors tout s’est arrêté laissant ainsi la population dans le noir.
Signalons que cette émission publique a été organisée avec l’appui de la Coopération Suisse dans le cadre du projet « Médias Professionnels et inclusifs pour la promotion de la redevabilité sociale, la démocratie et la cohésion sociale».
Par Sylvie Nabintu