Les sites de NYAMUKUBI et BUSHUSHU situés dans le territoire de KALEHE restent des zones à risques estime à 65 pourcents après le drame y survenu la nuit du 4 Mai 2023.
C’est ce qu’indique les résultats des recherches menées par le consortium université officiel de Bukavu, centre des recherches en sciences naturelles de LWIRO sur l’événement déclencheur des glissements de terrain et des crues éclairs dans le village de BUSHUSHU et NYAMUKUBI dans le territoire de KALEHE.
Ces résultats ont été rendu public mercredi 2 août 2023 lors d’un atelier des présentations des résultats à travers leurs unités de recherche dont le centre d’information et de recherche sur les risques d’origine Naturelle de l’UOB et le département de Géophysique du CRSN LWIRO.
Pour le docteur Jean Claude MAKI MATESO chercheur au CRSN LWIRO dans le département de géophysique, pour mettre ces sites à l’abris il faudrait cibler des cultures qui peuvent s’y adapter et bannir celles qui peuvent encore conduire à ce genre de drame
De son côté le professeur BALEZI ZIHALIRWA, doyen de la faculté de science à l’université officielle de Bukavu souligne que la bonne restauration de la végétation est l’une des solutions pour réduire les catastrophes dans le territoire de KALEHE
Ayant ouvert officiellement ces assises le directeur de cabinet du gouverneur de province le professeur Jean Claude MUBALAMA remercient les personnes impliquées dans la recherche des solutions durables aux catastrophes dans la province en général et à KALEHE en particulier.
Il promet néanmoins que les recommandations issues des ces assises seront accompagnées par le gouvernement provincial pour leurs mises en exécution.
Vous allez vous rappelez que plus de 400 morts et 5000 disparus était le bilan encore provisoire de la catastrophe naturelle survenue à KALEHE en mai 2023.
Hélène BUJIRIRI