Le gouvernement provincial du Sud-Kivu compte doter des moyens importants à l’office des routes afin de réhabiliter la route Miti-Bunyakiri jusqu’à Hombo qui se trouve dans un état de délabrement avancé dans le territoire de Kalehe.
Cette précision est du ministre provincial des travaux publics Adolphe Bizimungu Dolly jeudi 4 octobre 2018 lors d’un entretien exclusif avec radio Maendeleo.
Le ministre provincial des infrastructures Adolphe Bizimungu Dolly fait savoir qu’une rencontre est envisagée entre l’office des routes et le gouvernement provincial dans l’objectif de faire le suivi et le contrôle de différents engins affectés pour les travaux de réhabilitation de la route Miti-Bunyakiri jusqu’à Hombo.
« … « … nous sommes conscients que la route est délabrée et cette route est parmi la plus grande préoccupation du gouvernement de la province… et comme vous le savez, c’est par cette route que nous avons les produits agricoles… nous avons un programme ou le gouvernement provincial a décidé de mettre des moyens à la disposition de l’Office des Routes pour pouvoir traiter les bourbiers. Nous allons vérifier auprès de l’Office des Routes quelles sont les difficultés parce que les engins devraient venir d’Uvira mais il y a d’autres engins de l’Office des Routes qui sont sur le route Mwenga… », explique le ministre des travaux publics et de la reconstruction en province du Sud-Kivu.
La réaction du ministre fait suite aux différentes dénonciations de la société civile de Bunyakiri qui alerte régulièrement sur le calvaire des usagers de cette route.
Le noyau de la société civile de Bunyakiri estime que le gouvernement provincial devrait pousser sur l’accélérateur afin que cette route soit réhabilitée.
Signalons que Bunyakiri dessert la ville de Bukavu en produit de première nécessité comme l’huile de palme en arachide, en planches ainsi que les braises d’où l’importance de sa réhabilitation renchérit la société civile.
Cette structure citoyenne rappelle que la circulation est souvent perturbée sur ce tronçon surtout au niveau de la deuxième barrière à l’intérieur du Parc National de Kahuzi Biega où un bourbier est signalé et le prix du transport en commun a été revu à la hausse à cause de cette situation.