Des jeunes gens barricadaient des tronçons routiers et brûlaient des pneus mardi 28 mars matin à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, au lendemain de l’échec des négociations politiques sous la médiation des évêques catholiques entre la majorité et l’opposition pour cogérer la transition jusque fin 2017.
A Limete, par exemple où se trouve le siège de l’UDPS, des coups de feu ont été entendus ce matin. Les jeunes qui manifestaient avec des rameaux en mains ont été dispersés par la police. Au niveau de la 10e rue, rapporte le colonel Mwanamputu, porte-parole de la police, des manifestants distribuent des rameaux aux passants. Pas d’incidents
A l’Université de Kinshasa (UNIKIN), des regroupements d’étudiants étaient visibles. Ils scandent des chansons hostiles au pouvoir.
Malgré la tension perceptible, aucun trouble n’a été manifestement signalé.
L’armée s’est déployée à l’ISTA, où les étudiants ont tenté de sortir pour manifester.
D’après des sources sur place, plusieurs foyers de tension ont été observés dans plusieurs autres communes et quartiers de Kinshasa. On a également remarqué une présence des éléments de la police pour dissuader toute tentative de manifestation.