La plupart de ces membres que ça soit à Bukavu ou à l’intérieur de la province attendent impatiemment le plan de redressement qui devrait être mis sur pied par la Banque Centrale afin de sauver ces institutions en difficultés
Un document de la banque centrale du Congo cité par nos sources précise que ce plan de redressement devrait être mis sur pied quarante-cinq jours après le 18 0ctobre 2016, date à laquelle la Banque a pris officiellement en main la situation de MECRECO et MECRE.
Environs trois mois après, pas de communication dans ce sens pour préciser aux membres qui n’accèdent plus à leur argents et qui ont du mal à réaliser leur projets sociaux mais aussi résoudre quelques problèmes qui les ont poussés à épargner.
A Bukavu, comme dans les territoires les sièges de MECRE sont actuellement gardés par les agents de l’ordre souvent à l’absence des responsables de ces institutions des microfinances.
Avant la fin de l’année, les membres qui ont de l’argent dans ces coopératives recevaient hebdomadairement un montant plafonné à cinquante dollars américains pour leurs permettre de gérer leurs urgences en attendant que la situation s’améliore dans ces institutions de micro finance.
D’autres affirment que le cinquante dollars ont même été réduits à trente dollars.
A noté que plusieurs missions ont été assignées au Comité d’Administration provisoire mis en place par le Gouverneur de la banque.
C’est notamment assurer la gestion courante du réseau, servir d’interface avec toutes les parties prenantes à la résolution de la situation de crise.
Les membres de ce comité d’administration provisoire de passage à Bukavu avaient promis la tenue d’une assemblée générale pour fixer les membres de l’état d’avancement de leurs institutions sans succès.
Le gouverneur Déogratias Mutombo aurait demandé à l’administration congolaise et à la police de protéger le patrimoine de ces structures en difficulté.
Il aurait également exigés que les anciens responsables de la MECRECO soient restreints de quitter le pays et que leurs biens et avoirs soient identifiés.
La situation actuelle de MECRECO et MECRE inquiète toujours ses membres.
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