Les agents de la CENI ayant travaillé dans certains centres d’inscription des électeurs de l’antenne Kabare déplorent la manière dont ils sont traités par la CENI dans le payement de leur prime. Ces agents précisent qu’ils ont travaillé pendant 14 jours supplémentaires après les 90 Jours qui étaient prévus pour l’opération d’identification des électeurs mais la CENI n’a payé que la moitié de jours prestés.
Ils le font savoir dans une lettre adressée au président nationale de la CENI dont copie nous est parvenue et contre signée par quatre-huit personnes.
Ces anciens vacataires de la CENI font savoir qu’ils ont été mal traités contrairement aux agents d’autres territoires. Pur ces derniers, la CENI avait payé la totalité de leur salaire selon le service rendu. Ils précisent que la CENI leur avait payé la moitié de leur salaire sans pour autant tenir compte de transport comme convenu dans le contrat.
Les signataires de la lettre demandent à la CENI de les remettre dans leur droit qualifiant cette façon de faire d’injuste. Réagissant à cette lettre, le secrétaire exécutif de la Ceni Sud-Kivu Gaudens MAHESHE en affirme que la question de transport n’était pas dans le contrat.
Quant aux jours auxquels ils font allusion, « il était prévu que les agents travaillent 14 jours dont sept pour les contentieux et sept autres pour enrôler les personnes qui avaient reçu les jetons le soir du dernier jour d’enrôlement des électeurs. Beaucoup ont seulement travaillé pendant les 7 Jours de contentieux, ce qui a fait qu’ils soient payés selon le nombre de jours prestés. C’est le cas aussi des agents du territoire d’Uvira », précise Gaundens Maheshe.
Les signataires de la lettre regrettent également l’attitude des éléments de la Police qui a encerclé l’antenne de la CENI/Kabare pour les empêcher de revendiquer leur droit.