Au sud Kivu, les infirmiers traversent plusieurs difficultés dans l’exercice de leur métier. C’est par exemple le frais de risque qu’ils jugent dérisoire soit 27.000FC pour les hauts gradés, 12.000FC pour les infirmiers A2 et 4.300 pour ceux du niveau A3. Ces difficultés viennent d’être identifiées en marge de la célébration de la journée internationale de l’infirmier célébrée chaque le 12 Mai.
Selon Prince KASOLE, expert en soin de santé primaire cette situation ne permet pas aux infirmiers de bien mener leur travail. « Le salaire n’est pas adapté aux activités que mènent les infirmiers dans leurs structures médicales », regrette Kasole.
Parmi les problèmes qu’ils rencontrent Prince KASOLE cite aussi l’intégration des administratifs des structures de santé dans la corporation des infirmiers.
L’expert en soin de santé primaire estime que leurs différentes organisations devraient songer au bien être des membres en plaidant leur cause auprès de l’autorité de tutelle.
Pour le président provincial de l’Association Nationale des Infirmiers du Congo ANIIC Sud-Kivu Théodore Ntaburhe des travaux sont en cours pour chercher des solutions d’amélioration des conditions sociales des infirmiers.
Ce vendredi une messe sera dite en la cathédrale notre dame de la paix de Bukavu à partir de 9heures. Après cette célébration eucharistique, une matinée scientifique sur l’Appropriation du code de déontologie de la profession infirmière en RDC.
La cérémonie se clôturera par la prestation de serment de plus de 100 infirmiers.
Cette même activité sera organisée à KITUTU dans le territoire de MWENGA.
Le thème cette année est « l’Appropriation du Code de Déontologie de la profession Infirmière en RDC ». Ce message est élaboré et inspiré de la loi portant création et fonctionnement de l’ordre des Infirmiers en RDC.