Les prix des produits de première nécessité ont triplé depuis plus de deux mois sur le marché de plusieurs entités du territoire de Mwenga plus particulièrement à Lugushwa, ses entités voisines dans la chefferie de Wamuzimu et bassin de la rivière Elila.
1kg de farine de Mais qui se vendait à 1500fc se négocie aujourd’hui entre 7000 et 8000fc, une bouteille d’huile est passée de 1500 à 5000fc alors qu’une tige de savon qui coutait 4000fc se négocie actuellement entre 10 mille et 12 mille francs congolais.
Olivier Kapuku, président intérimaire de la société civile forces vives noyau du bassin d’Elila, chefferie de Wamuzimu en territoire de Mwenga explique que la situation devient de plus en plus intenable pour plusieurs ménages.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo jeudi 25 janvier 2024, Olivier Kapuku fait observer que c’est depuis plus de deux mois que les prix ne cessent de galoper impactant ainsi le panier de la ménagère.
Un sachet de sel qui coûtait 500fc il y a 2 mois se vend aujourd’hui à 3000fc pendant qu’une bouteille de bière est passée de 5000fc à 12 mille voire 15000fc, explique le président intérimaire de la société civile forces vives noyau du bassin d’Elila.
Celui-ci explique cette situation est due au délabrement très avancé de la route nationale numéro 2 Bukavu-Mwenga. Olivier Kapuku précise que plus de 50 camions sont bloqués au niveau de Kilungutwe depuis des mois.
Il appelle le gouvernement à penser à cette population qui est exposée à la misère, car ajoute Olivier Kapuku, un ménage qui n’a pas un revenu de 5000fc par jour ne saurait survivre à cette situation.
Le président intérimaire de la société civile forces vives noyau du bassin d’Elila, chefferie de Wamuzimu regrette de voir que le sol de Mwenga reste riches en minerais exploités par des sociétés à capitaux étrangers mais qui ne contribuent en rien à son développement sous la bénédiction des autorités.
Olivier Kapuku voudrait voir l’Office des Routes et d’autres sociétés intervenir durablement sur les routes et non réaliser de petits travaux souvent en saison sèche puis faire croire à la population qu’il est sur le terrain.
Par Etienne Mulindwa