Le Parc National de Kahuzi-Biega rejette fermement les allégations faisant état d’une vente récurrente des bébés gorilles dans la ville de Bukavu et ses environs, au Sud-Kivu.
Dans un communiqué rendu public le dimanche 8 juin 2025, la direction du parc dénonce la diffusion de ce qu’elle qualifie d’informations erronées, tout en réaffirmant sa vigilance face aux crimes environnementaux, malgré le contexte sécuritaire difficile.
Le PNKB souligne que, malgré les défis liés à l’insécurité, son engagement pour la conservation reste intact, et remercie tous les acteurs impliqués dans la protection de la biodiversité.
De son côté, la société civile environnementale du Sud-Kivu regrette que son alerte sur une tentative de commerce illégal de bébé gorille ait été interprétée comme une diffusion d’informations erronées.
Elle insiste sur le fait que ses démarches visaient à prévenir d’éventuelles atteintes à la faune protégée du parc, en appelant notamment les autorités locales à renforcer la surveillance dans les zones riveraines.
Dans un communiqué rendu public lundi 09 juin, la société civile environnementale critique également le manque de collaboration entre les gestionnaires du parc et les autres parties prenantes.
Selon elle, la conservation du parc ne peut réussir sans l’implication active des communautés locales, qu’elle considère comme les premières sentinelles de l’environnement, même dans des zones en proie à l’insécurité.
Cette structure rappelle qu’elle continuera à lancer des alertes à chaque fois que des menaces environnementales seront signalées, et appelle les membres de ses comités d’alerte à poursuivre leur travail de terrain malgré le contexte difficile, afin de protéger ce patrimoine naturel commun.
Par Omeur Mudekereza