Il n’y a aucune urgence présentement pouvant conduire à la modification ou révision d’un quelconque article de la constitution telle que votée au référendum populaire de décembre 2005 et promulguée le 18 février 2006 en RDC.
Ceci s’explique par le fait que certaines provinces sont sous état de siège mais aussi car la priorité, pour l’instant, reste la restauration la paix et la sécurité des toutes les Congolaises et les Congolais sur l’étendue de la République et la mise en place des garanties pour le bon fonctionnement des institutions au Pays.
C’est parmi les recommandations contenues dans mémorandum du consortium des organisations et mouvements citoyens du Congo réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo BUDC en sigle, un mémorandum consulté par Radio Maendeleo le mercredi 15 Mai 2024.
Dans ce document déposé au gouvernorat de province mardi dernier au terme d’une marche pacifique, ces structures appellent les gouvernants à respecter d’abord les articles de la constitution qui souffrent de l’applicabilité comme par exemple l’article 175 de la constitution qui parle de la retenue à la source de 40% des recettes à caractère national.
Militant du mouvement citoyen BUDC, Byamungo Kazimiri Samuel estime que la priorité présentement au pays c’est le rétablissement de la paix.
Pour rappel, lors de son récent séjour en République Française, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avait évoqué, devant la diaspora Congolaise, l’hypothèse d’une révision de l’actuelle constitution.
Par Omeur Mudekereza