Aujourd’hui dans la capitale Kinshasa que dans les provinces, le peuple et le gouvernement ne s’intéressent qu’aux travaux du dialogue en cours. Quelle est l’avenir du pays, comment les problèmes de la population sont-ils pris en compte? La radio maendeleo a tenté de comprendre ce problème.
Après le premier dialogue qui a abouti à l’accord du 18 octobre 2016, un deuxième dialogue a été convoqué et se poursuit actuellement au centre interdiocésain à Kinshasa.
Ces travaux mobilisent les politiciens jusqu’à oublier tous les secteurs importants de la vie. Au sud Kivu par exemple, personne ne maitrise le taux de change, ce qui fait à ce que les changeurs des monnaies et les vendeurs fixent le taux à leur gré. L’insécurité, des catastrophes naturelles, la prime et d’autres problèmes de la population ne préoccupe plus les dirigeants congolais. Tous ont les yeux tournés vers le dialogue.
Les ministres nationaux semblent être démotivés car avec les accords du 31 décembre, le gouvernement Sammy BADIBANGA doit partir et laisser la place à un nouveau gouvernement.
En province, les dirigeants dans plusieurs secteurs attendent les effets de l’accord politique. Le peuple estime qu’il est abandonné. Ce qui se passe dans la capitale prouve que les politiciens travaillent pour leurs propres intérêts.
Des députés en vacances parlementaires ne savent plus se rendre dans leurs circonscriptions électorales pour s’imprégner des problèmes de leurs bases. Cela parce qu’ils attendent les résultats du dialogue oubliant qu’ils sont à l’hémicycle parce qu’ils ont le mandat du peuple.
Vous allez vous rappeler que le dialogue est considéré comme les concertations nationales qui sont venus arrêtés tout au pays.
En attendant les résolutions du deuxième dialogue le peuple continue à vivre avec ses problèmes qui ne trouvent pas des solutions parce que les politiciens s’intéressent aux travaux du centre interdiocésain de Kinshasa. .