Les principaux partis d’Opposition congolaise ont affirmé ce jeudi 15 mars à Kinshasa leur participation aux prochaines échéances électorales qui auront lieu le 23 décembre conformément au calendrier de la CENI.
Ces formations politiques ont en même temps rejeté la machine à voter, innovation apportée après la révision de la loi électorale au pays.
Dans une déclaration conjointe, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et l’Union pour la nation congolaise (UNC) se disent “engagés” à participer aux élections prévues cette année. Ils s’opposent catégoriquement à l’utilisation de la machine à voter qui favorisera, selon eux, de “fraudes massives”.
« Tout en stigmatisant les embûches dressées sur le processus des élections dont Mr Kabila demeure l’auteur principal, nous réaffirmons sans ambages d’une part, notre détermination d’aller aux élections en 2018, et d’autre part le rejet de la machine à voter”, affirment-ils dans une déclaration lue par Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC.
Lors d’une récente série des consultations dites “techniques” avec la CENI, ces partis d’Opposition avaient plaidé pour l’accompagnement de la centrale électorale par un panel d’experts conformément aux résolutions des Nations Unies.
“La CENI devra travailler de manière effective avec le panel d’experts internationaux pour garantir la transparence des élections de même l’audit du fichier électoral devra intervenir avant l’examen de la loi sur la répartition des sièges », disent-ils.
La session qui s’ouvre au parlement ce jeudi devrait se pencher notamment sur la répartition des sièges par circonscription électorale sur l’ensemble du pays.
Face à la contrainte du seuil d’éligibilité de 1% instauré par la loi électorale, l’UNC, le MLC et l’UDPS envisagent une coalition en vue de gagner les élections.
“Nous nous engagés à continuer les contacts et échanges comme ceux commencer avec le PALU en vue de l’émergence d’un large front républicain et démocratique sur l’échiquier national et gagner ensemble les élections à venir”.
Félix Tshisekedi, Eve Bazaiba et Vital Kamerhe ont signé cette déclaration au nom de leurs partis respectifs.