Le désengagement, le désarmement et l’intégration des groupes armés non étatiques sont prévus dans l’accord signé le 27 juin dernier entre la RDC et le Rwanda à Washington sous la facilitation des Etats Unis.
Ces dimensions sont développées dans le point 2 de l’accord auquel Radio Maendeleo a eu accès.
Sur ce point précis, afin de promouvoir une cessation durable des conflits et de réaliser le potentiel économique de la région, les parties soutiennent les négociations en cours entre la RDC et l’AFC/M23 avec la médiation du Qatar et les efforts visant à désarmer et à démobiliser les groupes armés non étatiques.
Ceci implique plusieurs aspects notamment la fin sans condition du soutien étatique aux groupes armés sauf dans la mesure ou cela est nécessaire pour faciliter la mise œuvre du présent accord.
Ensuite, les parties appuient le désengagement, le désarmement et l’intégration des groupes armés non étatiques prévus par d’autres accords ou processus et par le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration communautaire et de stabilisation PDDRCS ainsi que le mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.
Cette démarche se fera d’une manière séquencée et coordonnée comme le disposeront d’autres accords à venir précise le texte.
L’aspect suivant du point 2 de l’accord prévoit l’intégration conditionnelle dans les forces de sécurité.
A ce sujet, l’accord prévoit que toute réintégration éventuelle des combattants dans les Forces Armées de la RDC FARDC et la Police Nationale Congolaise PNC s’effectue de manière rigoureuse, individualisée et conditionnelle au cas par cas.
Cette Individualisation suppose certains critères clairs y compris l’aptitude physique et morale, en particulier le respect et l’absence des violations graves du droit international humanitaire et la loyauté envers l’Etat et ses institutions.
Il sied de rappeler que la signature de l’accord a impliqué les ministres des affaires étrangères du Rwanda et de la RDC en présence du président des Etats Unis Donald Trump qui a insisté sur le suivi de l’exécution du contenu du texte.
Par Expedit Kyalu