L’Organisation Héritiers de la Justice vient de publier les actifs ou les progrès et les passifs ou les défis que va rencontrer le nouveau président après l’alternance de décembre 2018.
Dans son bulletin Nota Bene paru le 20 Septembre, Héritiers de la Justice dit avoir approché quelques personnalités qui ont dressé ce tableau.
Pour ce qui est des actifs à consolider par le futur président de la République, Héritiers de la Justice note par exemple l’héritage d’un pays unifié et le refus du peuple congolais de toute initiative de balkanisation du pays et son attachement indéfectible à l’unité de la République.
La mise en place de 26 provinces prévues par la constitution afin de rapprocher les administrés de leurs dirigeants et le vote de la par référendum populaire de la constitution contenant des prescrits verrouillés protégeant les principes et les valeurs fondamentaux d’un Etat de droit ainsi que la bancarisation de la paie des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Au chapitre des défis à hériter et qui appellent un engagement citoyen responsable, Héritiers de la Justice évoque 34 problématiques. C’est entre autres l’application faible et sélective des dispositions constitutionnelles, légales et des accords signés par l’Etat congolais.
Cette organisation de défense des droits humains note également le foisonnement d’Universités et instituts supérieurs agrées sans infrastructures adéquates, des autorités académiques, des entreprises et établissements publics nommés sur fond de leur alignement politique pendant que les principes consacrés exigent la dépolitisation de ces deux secteurs.
Dans son bulletin Nota Bene, Héritiers de la Justice parle également de mauvaises conditions de vie des familles des militaires et des policiers dans les rares camps qui existent, les détournements des derniers publics et la multiplicité des taxes imposées aux opérateurs économiques.
De même, ce bulletin fait état d’une police politisée et disposée à exécuter des ordres manifestement illégaux, notamment en répriment des manifestations pacifiques et le taux du chômage élevé, spécialement chez les jeunes.
Héritier de la Justice évoque aussi l’érection de la corruption et du coulage des recettes publiques en un principe, y compris dans le secteur judiciaire.
Au regard du tableau peint ci-dessus, il ressort que le futur chef de l’Etat qui sera élu le 23 Septembre aura du pain sur la planche. Son discours de campagne devra être réaliste et non démagogique, Conseil Héritiers de la Justice dans son bulletin Nota Bene.