Radio MaendeleoRadio Maendeleo
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
    POLITIQUEShow More
    RDC-Rwanda : Un accord historique à Washington, mais le processus de Doha reste déterminant selon un expert
    6 jours ago
    Accord de paix RDC-Rwanda : Les organisations de défense des droits des femmes appellent à une mise en œuvre rapide
    6 jours ago
    30 Juin 2025 : La RDC célèbre 65 ans d’indépendance, entre mémoire historique et appel au civisme
    6 jours ago
    65 ans après l’indépendance : L’Institut Patrice Lumumba appelle à un sursaut collectif pour la renaissance de la RDC
    6 jours ago
    30 Juin 2025 : 65 ans d’indépendance, quel héritage pour la RDC ?
    6 jours ago
  • EDUCATION
    EDUCATIONShow More
    ENAFEP dans les territoires: à Shabunda, Uvira, Mwenga et Fizi pas d’incident majeur
    4 jours ago
    Sud-Kivu: les finalistes de l’école primaire ont débuté les épreuves de fin de cycle
    4 jours ago
    ENAFEP 2025 : Plus de 103 000 finalistes attendus dans la province Sud-Kivu 1
    6 jours ago
    RDC: les finalistes attendus le 02 juillet pour l’Examen de Fin d’Etudes Primaires
    1 semaine ago
    Impayés pour leurs prestations aux épreuves certificatives: les inspecteurs menacent de boycotter la suite
    2 semaines ago
  • SOCIETE
    SOCIETE
    Show More
    A la une
    BUKAVU : Plus de vingt para juristes formés par la clinique juridique de la fondation Panzi
    8 ans ago
    BUKAVU : Une trentaine d’organisations, formées sur les stratégies d’intervention  en faveur  de la population
    8 ans ago
    MWENGA : Le pont Ulindi bientôt réhabilité  selon Thomas Luhaka
    8 ans ago
    Dernières nouvelles
    Bukavu: un nouvel incendie emporte une mère et son enfant à Muhungu Telecom
    15 heures ago
    Des boissons non contrôlées envahissent les marchés du Sud-Kivu : un danger pour la santé
    1 jour ago
    Uvira: la voie est ouverte est sécurisée pour les humanitaires qui veulent intervenir (Administrateur)
    16 heures ago
    Bukavu: tu roules avec véhicules poids lourds sur les routes pavées, tu paies 10.000 pavés
    1 jour ago
  • SANTE
    SANTEShow More
    Lutte contre le choléra à Lomera : Plus de 8 000 personnes vaccinées grâce à Médecins Sans Frontières
    6 jours ago
    Sud-Kivu : L’Union des infirmiers salue la suspension de deux responsables provinciaux de la santé
    6 jours ago
    Choléra à Ruzizi : l’épidémie s’étend vers Kiliba, plus de 700 cas déjà recensés
    2 semaines ago
    Kamanyola : plus de 200 cas de rougeole signalés en six semaines
    2 semaines ago
    Kalehe: deux pièces en planches usées comme centre de santé pour plus de 14.000 habitants de Tchofi
    2 semaines ago
  • PLUS D’ACTUALITES
    • Sport
    • Environnement
    • Culture
    • Economie
    • Justice
    • Securité
Reading: Répression des crimes internationaux : la mise en place d’un fond de réparation pour les victimes s’impose en RDC
Share
Notification
Aa
Radio MaendeleoRadio Maendeleo
Aa
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
  • EDUCATION
  • SOCIETE
  • SANTE
  • PLUS D’ACTUALITES
Recherche
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
  • EDUCATION
  • SOCIETE
  • SANTE
  • PLUS D’ACTUALITES
    • Sport
    • Environnement
    • Culture
    • Economie
    • Justice
    • Securité
Avez-vous déjà un compte ? Sign In
Follow US
© 2023 . Radio Maendeleo. Tous droits réservés.
Radio Maendeleo > Blog > Societé > Répression des crimes internationaux : la mise en place d’un fond de réparation pour les victimes s’impose en RDC
Societé

Répression des crimes internationaux : la mise en place d’un fond de réparation pour les victimes s’impose en RDC

Last updated: 2021/08/03 at 5:08 PM
Rédaction
Share

Que faire pour réparer les préjudices subis par des innombrables victimes des crimes graves commis en République Démocratique du Congo ? Cette question est l’une des principales qui taraudent les esprits dans les salons de grandes organisations de défense des droits humains, des acteurs de la société civile et même les victimes et rescapés des crimes graves.

Pour l’Organisation internationale Avocats sans Frontière (ASF), face à l’absence persistante de l’exécution des jugements rendus en faveur des victimes, elle propose au gouvernement congolais, à l’issue de son étude : « dépasser le statuquo en matière de réparation en RDC : enjeux et perspectives », de mettre en place « un fonds d’indemnisation de victimes (FIV) »

Aujourd’hui, cette question se pose plus que jamais, au moment où la RDC se veut d’entrer dans une ère de paix et de développement. Pour tenter d’apporter une réponse à cette question difficile, on ne peut qu’évoquer la problématique d’exécution des décisions judiciaires et le processus de Justice transitionnelle.

Elle est un ensemble d’outils judiciaires et non judiciaires axée sur la manière dont les sociétés en transition d’un régime autoritaire à la démocratie ou de la guerre à la paix ou les deux, comme la RDC, peuvent aborder le legs des exactions massives. En théorie comme en pratique, l’objectif de la justice transitionnelle est de faire face au lourd héritage des graves abus commis, d’une manière large et globale.

La justice transitionnelle est constituée de 4 piliers notamment celui de la recherche de la vérité, de la justice, de la réparation et enfin celui de la garantie de non répétition ou réforme institutionnelle.

Il est donc impératif que les mécanismes de la justice transitionnelle soient mis en place en RDC afin de pouvoir répondre aux demandes des victimes, de justice, de vérité, de réparation et de garantie de ne pas devoir revivre à l’avenir les mêmes atrocités ; Demandes qui durent depuis bientôt 30 ans.

En tant que l’un des piliers de la justice transitionnelle, la réparation constitue l’un des éléments essentiels pour tenter de sécher les larmes des victimes. Certes, il est difficile que les réparations, quelque soient leur taux, puissent couvrir l’étendue des préjudices mais plusieurs acteurs s’accordent sur le fait que cela constitue un début de reconnaissance et un pas vers la garantie de non répétition.

Déjà le rapport Mapping produit par les experts des Nations Unies constitue un point de départ important car ayant répertorié les crimes graves commis de 1993 à 2003 en RDC spécialement à l’Est mais aussi les auteurs de ces crimes.

Des réparations importantes mais sujettes à des préalables

Maintenant que les processus de la mise en place  de la justice transitionnelle semblent évoluer dans le sens positif, des questions s’élèvent dans l’opinion sur la provenance de ces fonds de réparation, ceux qui peuvent en assurer la gestion, mais aussi comment les victimes pourraient-elles réellement profiter de ces fonds.

Pour le député provincial élu du Sud-Kivu, Homer BULAKALI, les fonds doivent provenir de l’humanité entière comme il s’agit des crimes contre l’humanité et qui ont heurté toute une communauté.

« En RDC il y a eu génocide, il y a eu crimes contre l’humanité. Ce sont des crimes qui ont été déclaré ennemis de l’humanité et qui devraient être combattus par toute l’humanité. C’est toute l’humanité qui a échoué d’empêcher la commission de ces crimes et donc c’est toute l’humanité qui doit réparer. En ce sens-là, les fonds peuvent provenir de n’importe où soit de toute l’humanité… néanmoins il y a des acteurs directs c’est-à-dire ceux-là qui ont réellement participé aux crimes et qui doivent subir des sanctions. C’est par exemple des sanctions de nature économique qui peuvent s’illustrer par des interdictions de telles ou telles autres opérations ou alors par l’obligation à payer les amendes. Certes que les amendes pécuniaires peuvent ne pas être suffisantes au regard de la grandeur des crimes. Par exemple, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda qui sont cités dans les crimes en RDC avec plus de 10 millions de personnes tuées. La réparation peut couvrir dans ce cas-là plus de 100 millions de personnes mais ces Pays ne seront pas capables de le faire. En ce moment-là, c’est l’humanité entière qui devrait mettre la main à la poche… », Explique cet élu résolument engagé dans le secteur de la justice transitionnelle.

En réparation avec la gestion des fonds, l’élu de la ville de Bukavu estime qu’avant de parler de cela, il serait mieux indiqué de penser d’abord aux préalables. Parmi ces préalables, Homer BULAKALI insiste sur la justice.

Selon lui, on peut penser à la réparation avant la justice. Il rappelle que la réparation est une sanction et c’est la justice qui doit ordonner cela d’où l’essentiel c’est de commencer par là.

« Pour la réparation, les fonds devraient normalement passer par le gouvernement qui devrait associer la société civile et toutes les forces vives. Et les réparations, ce n’est pas forcément qu’on donne une somme en termes d’argent à un individu ou à une famille. Comme c’est un fond, on peut par exemple, initier un projet de développement pour essayer, tant soit peu panser les plaies de cette population victime. Par exemple si à Makobola, à Kaniola ou encore à Kaziba où on a tué des gens en catastrophes, si on dit qu’on va industrialiser ce coin, ça va faire à ce que les gens viennent de l’extérieur pour acheter ce que nous on produit ici et cela peut diminuer le chômage. Au fait la population va comprendre que cet outil existe ici en réparation des crimes commis.

C’est possible même qu’une famille victime ne profite pas directement de cette industrie mais en réalité cela va permettre le relèvement économique du milieu et d’une façon ou d’une autre, elle va se retrouver », explique-t-il avant de poursuivre avec plus de précision « le gouvernement peut aussi décider de prendre en charge de manière gratuite les soins de santé, l’éducation ou même d’autres besoins de base de cette population victime pendant plusieurs années. Mais ce n’est pas le gouvernement qui touche dans sa poche, cela se fait grâce à ces fonds.

Par rapport aux idées déjà émergeantes consistant à ériger ces fonds en un établissement public au niveau national, le député provincial Homer Bulakali s’inscrit en faux.

Déjà dans un entretien avec Me Justin Bahirhwe, coordonnateur de SOS Information Juridique Multisectorielle (SOS IJM en sigle) et fervent défenseur des droits humains, ce dernier avait évoqué des questions particulières liées à ce fonds.

Selon lui, il existerait déjà un projet de décret qui définit l’origine des fonds, les mécanismes de gestion et d’affectation.

Une discussion sur la réparation estimée aux dommages et intérêts en droit congolais ; lesquels d’ailleurs non honorés pour la plupart des cas pendant que ces derniers devaient être un geste aboutissant au relèvement des victimes des crimes internationaux.

D’où l’étude de l’organisation internationale Avocats Sans Frontières, intitulée « dépasser le statuquo en matière de réparation en RDC : enjeux et perspectives »,  menée dans le cadre du projet Soutenir les efforts de la lutte contre l’impunité en RDC, par Sarah LIWERANT, Directrice adjointe de l’école de criminologie de l’Université de Kinshasa.

A ce jour, malgré une somme de presque 28 millions USD accordée à plus de 3.300 victimes, seule une décision de réparation a partiellement été exécutée. A ce constat, se pose deux problèmes majeurs, constate l’étude. D’abord, les réparations ne peuvent être allouées que sur décision judiciaire, limitant l’accès à la justice  de nombreuses victimes. Et deuxièmement, le droit congolais ne permet que d’allouer des réparations pécuniaires et individuelles.

La nature des crimes commis, des préjudices causés et leur impact sur de larges portions de la population requièrent une réponse adaptée. Pour l’organisation, l’accès à des mesures de réparations effectives et adaptées en RD Congo est une priorité à l’heure où le pays est engagé dans la lutte contre l’impunité de crimes de masse.

« S’il faut parler de réparation ; il faut déjà savoir de quoi on parle, parce qu’en droit congolais eh ! bien ces sont des dommages et intérêts. Or, réparer pour les victimes ça peut être des réparations individuelles et pécuniaires mais finalement la signification est au-delà des dommages et intérêts.  C’est plutôt question de reprendre sa vie, pouvoir se relever; reprendre sa vie là où on l’avait laissée » a expliqué Sara LIWERANT aux magistrats, avocats, membres de la société civile ainsi qu’aux représentants des victimes lors de l’atelier de présentation de l’étude tenue à Goma du 05 au 08 juillet 2021.

Pour conclure, l’étude recommande de toute urgence à revoir en profondeur la place accordée aux victimes et aux réparations dans les nombreux procès de justice internationale qui se tiennent en RD Congo. Car, si ces enjeux ne sont pas rencontrés, c’est tout le processus de justice transitionnelle entamé dans le pays qui est en péril. Sa réussite est pourtant fondamentale pour permettre à la population de retrouver la confiance en ses institutions et d’envisager une réelle réconciliation au niveau nationale.

 

Article rédigé avec le soutien et l’appui financier de RCN Justice et Démocratie (RCN J&D).

 

Par Etienne MULINDWA

Vous aimeriez aussi

Bukavu: un nouvel incendie emporte une mère et son enfant à Muhungu Telecom

Des boissons non contrôlées envahissent les marchés du Sud-Kivu : un danger pour la santé

Uvira: la voie est ouverte est sécurisée pour les humanitaires qui veulent intervenir (Administrateur)

Bukavu: tu roules avec véhicules poids lourds sur les routes pavées, tu paies 10.000 pavés

De Kamanyola vers Uvira et Bujumbura : le calvaire des passagers sur la plaine de la Ruzizi

Rédaction 3 août 2021 3 août 2021
Share This Article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn Telegram Email Copier le lien Print
Previous Article Bukavu : Hausse du prix du carburant à la pompe
Next Article Sud-Kivu : l’AIBEF remet des bourses d’études aux jeunes ayant réussi au concours organisé pour contribuer à lutter contre les VSBG

Nous suivre en direct :

Your browser does not support the audio element.

Ecoutez nos dernières émissions

  • Journal en Français du 04 Juin 2025
  • Journal en Swahili du 04 juillet 2025
  • Journal en français du 03 Juillet 2025
  • Journal en Swahili du 03 Juillet 2025
  • Journal en Français du 01 Juillet 2025
  • Journal en Swahili du 01 Juillet 2025

Encore plus d’émissions…

Vous aimeriez aussi

Bukavu: un nouvel incendie emporte une mère et son enfant à Muhungu Telecom

15 heures ago

Des boissons non contrôlées envahissent les marchés du Sud-Kivu : un danger pour la santé

1 jour ago

Uvira: la voie est ouverte est sécurisée pour les humanitaires qui veulent intervenir (Administrateur)

1 jour ago

Bukavu: tu roules avec véhicules poids lourds sur les routes pavées, tu paies 10.000 pavés

1 jour ago
Previous Next
Radio MaendeleoRadio Maendeleo
© 2025 Radio Maendeleo. Tous droits réservés.
Bienvenue !

Connectez-vous

Mot de passe perdu ?