Les acteurs sociaux, de la société civile, les autorités coutumières et politico administratives ainsi que les leaders religieux sont appelés à capitaliser les efforts en se basant sur les textes pour barrer la route à la justice populaire liée aux accusations à la sorcellerie.
Ils doivent répertorier et vulgariser les lois qui répriment la criminalité et celles qui promeuvent les valeurs et la dignité humaine.
Recommandation formulée à l’issue d’une table ronde organisée par l’association des femmes des médias AFEM dans le cadre des 16 jours de lutte contre les violences faites à la femme afin d’amener les participants à définir des nouvelles stratégies de lutte.
Selon la coordonnatrice d’AFEM Julienne BASEKE le but est de réduire les cas de violations des droits des femmes accusées de sorcellerie.
De son coté, la chargée des programmes au sein de AFEM Eliane POLEPOLE souligne que les recherches menées depuis le début de cette année, 339 cas ont été répertoriés au Sud-Kivu parmi lesquels 204 dans le groupement de KALONGE en territoire de KALEHE et 29 à LEMERA dans la plaine de la Ruzizi.
Les autres propositions sont notamment le renforcement de séances de sensibilisation et conscientisations de la population, la dénonciation ainsi que la pris en charge des victimes.
Plusieurs personnalités ont participé à cette table ronde parmi lesquelles la commissaire chargée du genre, femme et enfant KINJA MWENDANGA. Elle s’est tenue dans la salle de réunion de l’INPP située à la botte en commune d’Ibanda.
Furaha Chitera