Les participants à la table ronde organisée par l’ONG SOS IJM sur le processus de réparation du FONAREV demandent la reformulation de la loi du 26 décembre 2022 portant sur les principes, droits et devoirs de victimes liées aux conflits.
Ces derniers justifient cette demande par le fait que cette loi est sélective car elle ne prend pas en compte toutes les catégories des victimes.
La recommandation a été formulée jeudi 23 mai 2023 à la clôture des assises de 2 jours consacrées à la vulgarisation des activités du Fonds National de Réparation des Victimes FONAREV en sigle.
Parmi les activités déjà réalisées sur le terrain figurent la cartographie et l’identification des victimes, a expliqué Moise Makangara, superviseur terrain du FONAREV.
Pour Judith MAROY, l’un des participants à cette activité et chef de programme du Club Zaida Catalan pour la paix et la sécurité au Sud-Kivu, la reformulation de cette loi pourrait permettre à d’autres victimes de bénéficier de la réparation.
Au nom des participants, Judith MAROY demande aussi aux organisations de victimes de se conformer aux exigences du FONAREV pour bénéficier de l’accompagnement.
L’organisation SOS IJM qui a organisée cette table ronde veut voir l’implication de toutes les parties prenantes pour que les vraies victimes bénéficient de la réparation.
Signalons que la table ronde est inscrite dans le cadre de l’accompagnement des associations des victimes des crimes de masse impliqués dans la mise en œuvre des mécanismes de justice transitionnelle avec un focus sur le pilier réparation.
L’activité a été organisée par SOS IJM dans la cadre du projet JUST FUTURE avec l’appui de Women’s International Peace Center.
Par Sylvie Nabintu