Les administrateurs des huit territoires de la province du Sud-Kivu réclament du gouvernement central de la République des avantages sociaux dont ils n’ont jamais bénéficié depuis leur entrée en fonction soit le 25 janvier 2018.
Dans une correspondance adressée au Président Félix Tshisekedi, ces animateurs au niveau des territoires réclament notamment le logement, le salaire, la prime mensuelle, les moyens de transport, les frais de fonctionnement et les moyens de communication.
Selon l’esprit de cette lettre, les huit administrateurs des territoires regrettent de voir que tous ces avantages ne leur sont pas accordés pourtant repris dans la loi organique du 18 Mai 2010 portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces.
Ils indiquent pourtant avoir reçu l’assurance, lors de la formation en février 2018, qui avait précédé leur déploiement dans leurs entités respectives sur le fait qu’ils recevraient ces avantages pour leur permettre de bien assumer leurs fonctions.
Dans ce document, les signataires révèlent au Président de la République que même la province, en tant qu’entité, ne s’est jamais préoccupé de leurs conditions de travail malgré les plaidoyers.
Pour ce cas précis, les administrateurs des territoires regrettent de voir que plus d’une année après leur installation, les autorités provinciales n’ont jamais organisé une réunion avec eux.
Ceci les amène à croire qu’ils sont pris avec une faible considération pourtant leur apport dans la gouvernance aiderait les populations à sentir l’autorité de l’État.
Les administrateurs des territoires affirment même adressé plusieurs correspondances pour recouvrer 1000 dollars qui leur sont dus par la province pour le fonctionnement mensuel de leurs bureaux.
Il faut pourtant remarquer que ce montant est contenu dans le budget de la province mais ne leur est jamais rétrocédé, déclarent-ils.
Les administrateurs des huit territoires du Sud-Kivu demandent au Président de la République de s’impliquer personnellement en intégrant toutes ces revendications dans ses priorités pour le bon fonctionnement des territoires.