Les organisations de défense des droits des femmes recommandent la mise en place d’un cadre de concertation qui permettra de faire le suivi de la prise en compte du genre dans les entités décentralisées et la participation de la femme dans la recherche de la paix.
C’est l’une des recommandation formulée à l’issue d’un atelier d’analyse du contexte relatif à la paix et aux droits de la femme au Sud-Kivu organisé à Bukavu mardi 7 septembre 2021 par l’asbl Héritier de la Justice.
Après analyse et débat sur la situation socio-économique, sanitaire et sécuritaire, les participants ont réalisé qu’à partir de l’an 2019 ; la lutte pour les droits de la femme a connue des avancées mais sa participation reste bloquée à certains niveaux.
Ils ont relevé certains défis à l’atteinte effective des résultats escomptés dans la lutte. C’est entre autres la non vulgarisation des tests comme le code de la famille et le plan national de la résolution 1325 des Nations Unies.
Dans son intervention l’assistante au programme au sein de Héritier de la Justice Nené Lubala Neema indique que les recommandations de ces assises serviront d’autres activités de plaidoyers au près des décideurs pour un changement positif.
Signalons que Héritier de la Justice exécute avec l’appui des affaires mondiales Canada à travers Karios Canada le projet Femme de courage : femme paix et sécurité pour la RDCongo un projet implémenté dans cinq pays africains.
Dans son mot de clôture, le secrétaire exécutif de cette structure Gérard Kwagwasa indique que ce projet va tenir compte des conséquences du Covid-19 sur la participation de la femme dans les instances de prise de décision.