Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu plaide pour la mise en place d’un fond indépendant pour l’organisation des élections en République Démocratique du Congo. C’est ce qu’on peut lire dans le 11ème numéro de son feuillet de liaison pour le Monitoring de la gouvernance au Sud-Kivu dénommé l’œil vigilent paru ce mardi 17 octobre 2017.
Dans cette publication, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu développe une réflexion pour démontrer que la non organisation des élections par la CENI est due en partie par le fait que le gouvernement qui constitutionnellement doit financer les élections n’a aucun intérêt à le faire car n’y trouve aucun avantage.
Le bureau de coordination de la société civile estime que le gouvernement actuel pourrait être victime des élections qu’il est appelé à financer.
Face aux déclarations du président de la CENI Corneille Nangaa sur la demande 504 jours afin d’organiser les élections, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu estime que son niveau de technicité est mis en doute.
Dans ce 11ème numéro, notre source fait remarquer que pour les électeurs du Sud-Kivu qui ont reçu la carte en 2017 et qui devront attendre 2019 pour voter, le président de la CENI a oublié que le taux de personnes qui auront perdu leurs cartes ou seront décédées sera très élevé.