Les acteurs sociaux doivent se mobiliser pour que le pouvoir en province revienne au peuple à travers les animateurs de la société civile et non le laisser entre les mains des acteurs politiques qui n’ont pas su impulser le vrai développement.
C’est l’essentiel de la déclaration finale lue à l’issue d’une mâtinée de réflexion et d’analyse du contexte sur les perspectives d’avenir de la province du Sud-Kivu ; tenue ce mercredi 8 décembre 2021 dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu en commune d’Ibanda.
Organisée par le Cadre de Concertation provincial de la Société civile du Sud-Kivu et la Dynamique Communautaire pour la cohésion sociale et développement DYCOD, cette matinée a réuni plusieurs acteurs de la Société civile venus de différentes faitières.
Après analyse du système de gouvernance au Sud-Kivu, il a été conclu que la province reste au bas de l’échelle par rapport à d’autres provinces du pays.
Les participants attribuent cette situation par la succession des gouverneurs qui sont toujours désignés par Kinshasa, et qui n’arrivent pas à répondre aux besoins de la population et sont plus redevables à ceux qui leurs donnent le pouvoir.
Cela, poursuit notre source, est également dû, au manque d’une vision claire et des atouts capables d’impulser le développement en vue d’améliorer les conditions de vie des populations locales.
Estimant que les politiques ont échoué, les acteurs sociaux peuvent relever les défis et dire non aux dicta de Kinshasa. Entre temps durant cette période de crise, il faut quelqu’un de neutre pour diriger le Sud-Kivu comme l’explique Me Zozo Sakali président du cadre de concertation de la société civile au Sud-Kivu.
Ces acteurs disent également être favorables pour un repositionnement des leaders locaux en vue de résoudre les problèmes locaux dans une dynamique de gouvernance participative. Ils appellent tous les acteurs sociaux à la cohésion sociale et annoncent une série d’actions concertées pour faire prévaloir leurs attentes.
Thierry M. RUKATA