Trois sortes de plaques d’immatriculation sont actuellement exigées aux motards par différents services de l’Etat au sud Kivu.
Il s’agit de la Direction Générales des Impôts DGI qui vend la plaque à 65 dollars américains, le gouvernement provincial sous le règne de Marcellin Chishambo a exigé une plaque à 60 dollars, aujourd’hui récupérée par la mairie, et la troisième exigée par le gouvernement Nyamugabo fixé à 45 dollars.
L’Association Nationale des Motards du Congo ASNAMOC dénonce cette façon de travailler de la part de certains services habilités au Sud-Kivu.
Le superviseur provincial intérimaire de l’ASNAMOC Ruhunemungu Ciza estime que ces différentes mesures provoquent un flou car les motards ne savent pas comment se comporter face à cette situation.
Il dénonce le fait que certains services de l’état comme la mairie, le ministère des transports, les trois communes de la ville et la police ainsi que la société qui fournit ces plaques se partagent l’argent mobilisé dans la vente de ces plaques.
Ruhunemungu Ciza rappelle que plus de 5000 motos portent l’ancienne plaque et les propriétaires ne savent pas comment se comporter face à cette situation.
De même, le superviseur intérimaire de l’ASNAMOC précise qu’il y a environ trois semaines, la mairie a lancé la campagne de vente d’une nouvelle plaque d’immatriculation des motos.
Il s’étonne de constater que pendant que les sensibilisations se poursuivent pour l’achat de l’ancienne plaque, le gouvernement lance l’opération de vente d’une nouvelle plaque.
Ce qui est grave, précise Ruhunemungu Ciza, c’est le fait que les différents services ne collaborent pas jusqu’à ce que chacun d’eux exige des plaques aux motards au même moment.
Notez que l’ancien gouverneur Marcellin Chishambo Ruhoya a signé un protocole d’accord avec la société SECUTECH pour la livraison des plaques au Sud-Kivu.
Trois ans depuis l’application de ce protocole, plus de 5000 plaques ont été livrées et plus de 10.000 sont encore dans le dépôt et aucune autre mesure ou décision n’a été prise pour casser l’ancien protocole.