Plusieurs acteurs de la société civile encouragent l’existence des points de contrôles et de surveillance en vue d’empêcher toute forme d’infiltration d’ennemie en cette période ou la province voisine fait face à la guerre d’agression du M23 soutenue par le M23.
C’est le cas du poste de contrôle de Kazingo situé à l’entrée principale de la ville de Bukavu entretenue par des éléments de la police militaire et d’autres agents de renseignement.
A ce poste, les passagers sur des motos et ceux à bord des véhicules des transports en commun descendent pour présenter leurs pièces d’identité afin de poursuivre leur mouvement sur Bukavu et vice versa.
Cependant, les mêmes acteurs de la société civile qui encouragent ce contrôle fustigent quelques dérapages observés lors de cette opération.
Il s’agit entre autres du seul contrôle des véhicules affecté au transport en commun et le monnayage de cette opération pour certains passagers qui n’ont pas des pièces d’identités.
Plusieurs témoignages indiquent que les agents commis à la barrière de Kazingo exigent 500 fc à 1000 fc pour ceux n’ont pas des pièces d’identités dont les carte d’électeurs.
Une inquiétude que partage le président de la nouvelle dynamique de la société civile Jean-Chrysostome Kijana
Des sources proches du commandement de l’armée au Sud-Kivu confirment l’existence de la barrière de Kazingo pour le contrôle des entrées et des sorties au chef-lieu de la province.
Elles disent ne pas reconnaitre le monnayage de cette opération pour les passagers qui n’ont pas de pièce d’identités.
Selon elles, les éléments de l’ordre devaient se limiter à entendre ceux qui n’en ont pas afin de maitriser leur mouvement.
Hélène BUJIRIRI