Le taux d’exploitation sexuelle des filles mineures s’accroit dans la ville de Bukavu en particulier et en province du Sud-Kivu en générale. Cela est due au fait que des mesures mise en place par les autorités sont foulées aux pieds par les propriétaires des bistrots et Nganda qui exploitent les filles mineures sexuellement.
Révélation du coordonnateur pays de la fondation solidarité des hommes FSH en sigle Fernando Nkana à la veille de la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle.
En croire le coordonnateur de la fondation solidarité des hommes, certaines mesures ont été mise en place pour éradiquer le phénomène exploitation sexuelle des filles mineurs mais ne sont plus mises en application.
C’est notamment, l’interdiction des filles mineures à accéder dans les Ngandas et les hôtels ainsi que la fermeture des maisons des proxénètes dans certains quartiers comme à l’Essence et au Beach Muhanzi.
« …la lutte contre l’exploitation sexuelle plus particulièrement chez les filles mineures c’est l’une de forme des violences sexuelles qu’il faut éradiquer car ça gâche l’avenir de la fille exploitée et la met en danger, malheureusement cette forme semble être banalisée, lorsque nous présentons des statistiques ,l’exploitation sexuelle aujourd’hui domine toute la ville de Bukavu, il faut parler d’une crise sociétale mais je vais souligner en disant que l’exploitation sexuelle c’est plus souvent dans les quartiers populaires et pauvres.
Tous ces bateaux abandonnés, des marchés, de petites maisonnettes et de nganda passent le long des journées pour recevoir des filles mineurs, et de fois elles sont exploitées comme servantes dans les ngandas et les établissements de fortune. Il faudrait que les autorités s’y mettent et sanctionnent toutes les personnes qui exploitent les filles mineures ce qui servira d’exemple à ceux qui se croient des intouchables …. »
Fernando Nkana estime que des enquêtes devraient être menées comme à l’époque pour démanteler les réseaux des propriétaires des bistrots et Nganda qui exploitent sexuellement les filles mineures.
Le coordonnateur pays de la fondation solidarité des hommes demande aux députés d’user de leur pouvoir pour faire passer l’édit portant protection de l’enfant pour protéger les filles mineures qui sont exploitées sexuellement.
MAPENDO LINDA