Les prestataires au sein des radios communautaires du Sud-Kivu prennent l’engagement d’intégrer les aspects de psychologie sociale dans le traitement des informations et autres productions en rapport avec les catastrophes naturelles.
Engagement pris à l’issue d’un atelier de deux jours organisé par l’UNESCO à l’Hôtel Mont Kahuzi en commune d’Ibanda à l’intention des prestations des radios communautaires.
Selon le coordonnateur des projets à l’UNESCO Richard Matsipa les journalistes sont capables désormais d’apporter une réponse au renforcement de l’éducation et aux traumatismes liés à l’éruption volcanique et d’autres catastrophes naturelles vécues à Bukavu.
Notre source ajoute que les catastrophes enregistrées à Bukavu occasionnent l’augmentation du nombre de ceux qui souffrent des troubles mentaux et de ceux qui sont affectés par des psychoses.
A l’issue de cette formation, les journalistes ont déclaré avoir reçu la matière nécessaire pour exercer leur travail en tenant compte des sensibilités liées aux traumatismes causés par les catastrophes naturelles.
A lire aussi : Sud-Kivu : L’UNESCO outille les prestataires des médias communautaires sur les stratégies de soutien psychosocial des populations affectées par l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles
Journaliste à Mama Redio de Bukavu, Alice Wiragi pense que ce sont des aspects très importants bien que longtemps oubliés dans les productions journalistiques.
Le chef des travaux Séraphin Cherubala, l’un des facilitateurs de cet atelier précise que le journaliste a le rôle de prévention des catastrophe mais aussi de contribuer à la réponse dans la phase de prise en charge et de suivi de la situation des victimes.
L’autre facilitateur et psychologue Carl Mulumeoderwa pour ajoute pour sa part que les femmes et les enfants sont les catégories les plus visée dans la dédramatisation avant, pendant et après les catastrophes.