La suppression ou la réduction significative des frais de participation aux examens d’État et au Test National de Sélection et Orientation Scolaire TENASOSP, c’est la seule voie pour permettre à tous les élèves de passer ces épreuves cette année dans les zones affectées par la guerre.
C’est le cri d’alarme est de plusieurs parents d’élèves dans la province du Sud-Kivu qui évoquent une crise sans précédent depuis que les affrontements se sont intensifiés dans plusieurs zones.
L’un d’eux et responsable de l’organisation Jeunesse Engagée pour le Changement au Congo JECC-RDC en sigle Prince Birindwa exprime les inquiétudes des parents et tuteurs face au coût élevé de ces examens, dans un contexte de crise généralisée au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Il précise qu’il est difficile pour les parents de payer ces frais alors qu’ils peinent déjà à nourrir leurs enfants et à faire face aux besoins quotidiens.
Prince Birindwa redoute un taux de participation très faible cette année, car beaucoup de familles sont financièrement à bout d’où le plaidoyer pour une réduction de ces frais, voire leur suppression pure et simple pour cette édition 2025.
Prince Birindwa appelle les députés et sénateurs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à se mettre ensemble pour défendre cette cause au profit de leurs électeurs qui en souffrent.
Ce plaidoyer intervient après celui de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile sous noyau du groupement de Lugendo dans le territoire de Kabare qui a également évoqué l’effondrement du tissus économique de la population à la suite de la détérioration de situation de la guerre.
Par Etienne Mulindwa