Plusieurs femmes accouchent à domicile actuellement dans la province du Sud Kivu par peur de se rendre à l’hôpital pendant les heures vespérales craignant pour leur sécurité.
Une situation qui accentue le taux de mortalité infantile mais aussi des femmes qui rencontrent des complications post partum pour avoir accouchés à la maison. Ces révélations sont de l’association des sages femmes au sud Kivu Mercredi 20 Avril 2025 au cours d’une interview avec radio MAENDELEO.
A en croire le vice président de cette structure Nestor BAFUNYEMBAKA, une dizaine des cas des femmes est prise en charge dans différentes structures sanitaires de la place chacune selon son cas dont certaines ayant des futiles conséquences d’un accouchement non appropriée.
Selon lui, la majorité des femmes ont des contractions pendant les heures vespérales alors que pour le moment il est difficile de quitter la maison durant ces heures suite a l’insécurité ce qui les pousse à mettre au monde à la maison avec tous les risques possibles.
Nestor BAFUNYEMBAKA fait savoir que des femmes en état critique sont obligés d’attendre le matin pour se rendre à l’hôpital de peur de ne pas se faire agresser la nuit avec ce que cela comporte comme risques.
Il appelle les autorités en place à tout mettre en œuvre pour rétablir la sécurité afin de sauver des vies.
BAFUNYEMBAKA ajoute également que plusieurs femmes dans les milieux ou les affrontements sont signalés ne se rendent plus à l’hôpital pour la consultation prénatale ce qui augmente le taux des enfants nés avec des malformations congénitales.
Il appelle les femmes à faire suivre leurs grossesses par des spécialistes en la matière et ainsi éviter toute complication qui pourrait surgir.
Par Hélène Bujiriri